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Dans la Haute-Vienne, une forêt a été reboisée pour lui permettre de faire face au changement climatique et renforcer sa valeur écologique.

27/05/2021 - Claire de Reforest'Action


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Haute-Vienne - reboisement - tempête - cyclone - tempêtes de 1999 - Lothar - Martin

Dans la Haute-Vienne, une forêt a été reboisée pour lui permettre de faire face au changement climatique et renforcer sa valeur écologique.

La commune de Bonnac-la-Côte accueille une parcelle forestière de 6 hectares qui portait encore récemment les stigmates des tempêtes de 1999. Après récolte des arbres touchés, la forêt a été reboisée grâce à des essences diversifiées. L’investissement de nos Reforest’Acteurs a été essentiel au bon déroulement de ce projet !

Bonnac-la-Côte : un patrimoine architectural varié

Située non loin de Limoges, Bonnac-la-Côte est reconnue pour son patrimoine particulièrement riche et varié. On y trouve le château de Saint-Antoine, un vélodrome moderne inauguré en 2019, deux églises, ainsi que le moulin de Leychoisier.

La nature est également très présente, à l’image de la parcelle forestière concernée par le projet.

Tempêtes de 1999 : un mal pour un bien ?

En 1999, la forêt de Bonnac-la-Côte a subi de nombreux dégâts causés par les tempêtes Lothar et Martin qui ont fortement touché le département de la Haute-Vienne. Ravageant de nombreuses forêts, dont certaines ont dû être rasées aux trois-quarts, les vents violents provoqués par les deux cyclones ont causé des dommages sans précédent dans le Grand-Est et au nord de la Nouvelle-Aquitaine.

Suite à cette catastrophe naturelle, il était urgent de sécuriser les parcelles forestières touchées et d’évacuer le bois mort tout en protégeant les sols. Une fois l’étendue des dégâts constatée, un plan d’action visant à reconstituer les forêts a été mis sur pied. L’occasion de reconsidérer le modèle de gestion des forêts à l’échelle nationale. D’une gestion dite « intensive », une gestion plus douce a été privilégiée pour favoriser la régénération naturelle des jeunes plants ayant survécu aux tempêtes.  En parallèle, des arbres ont été replantés, pour assurer la résistance des massifs forestiers.

Constatant que les peuplements d’essences diversifiés avaient mieux résisté aux cyclones que les monocultures de résineux, la diversification des massifs est devenue une priorité. Des essences adaptées aux évolutions climatiques et stationnelles ont donc été introduites dans la majorité des forêts des départements les plus touchés.

Une forêt encore affectée par les tempêtes de 1999

En dépit des dégâts causés, les tempêtes ont permis d’accélérer la mise en place de cette gestion forestière durable qui rend les massifs forestiers plus résistants. Il était à présent temps pour la forêt de Bonnac-la-Côte d’être reboisée à son tour, suite aux dégâts considérables causés par la tempête. En effet, 6 hectares de forêt avaient été touchés et 140 millions de m3 de bois abattus. Sur place, divers travaux ont permis de restaurer la parcelle.

Dans un premier temps, des opérations sylvicoles ont été menées pour créer des trouées permettant de faciliter la régénération naturelle des jeunes plants. Puis, un reboisement a été entrepris. Des plants d’essences diverses ont été introduits pour redynamiser la forêt et assurer sa résilience. Grâce à cette démarche, le massif restauré participera sur le long terme à la lutte contre le réchauffement climatique grâce au stockage de carbone par les arbres. Grâce au projet, la biodiversité, essentielle à la bonne santé de l’écosystème forestier, peut désormais réinvestir la parcelle.

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