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En Vendée dans les pays de la Loire, cette terre agricole des Essarts-En-Bocages a été abandonnée il y a quelques années. Elle fait désormais l’objet d’un projet de Reforest’Action : une démarche visant à boiser et développer la biodiversité sur cette friche agricole.

05/07/2021 - Ondine de Reforest'Action


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Pays de la Loire - Vendée - Boisement - Délaissé agricole - Feuillus

En Vendée dans les pays de la Loire, cette terre agricole des Essarts-En-Bocages a été abandonnée il y a quelques années. Elle fait désormais l’objet d’un projet de Reforest’Action : une démarche visant à boiser et développer la biodiversité sur cette friche agricole.

Sur les traces du déboisement à Essarts-En-Bocage

Issu du latin « exsarire » ou « sarcler » en français, l’étymologie de Essarts signifie littéralement « lieu défriché » (1). Situé à l’Ouest de la France dans le département de Vendée, Essarts-en-bocage évoque donc par sa nomination les traces d’un déboisement. Selon Marcel Gautier, géographe, la commune aurait été massivement déboisée durant le Moyen-Âge, suite aux invasions et à la construction de monastères (2).

Mi-terre cultivée, mi-prairie de fauche, cette parcelle de 5,15 hectares fut délaissée par son propriétaire par manque de rentabilité, ce qui a mené à son dépérissement.

Reboisement d’une friche agricole

Afin de recréer un écosystème forestier fonctionnel, Reforest’Action, soutenu par Connexion Nature et Crédit Agricole Assurances, prévoit de reboiser la zone. Cette démarche permettra de remettre ces terres en valeur et de repeupler cette surface longtemps restée dépourvue d’arbres.  

Ainsi, près de 9000 nouveaux arbres issus de différentes espèces sont implantés sur la parcelle vendéenne afin de rétablir la biodiversité. Deux essences feuillues, le chêne et le charme, ont été sélectionnées spécifiquement pour leur capacité d’adaptation aux conditions climatiques de la station. Pour permettre une meilleure diversification du peuplement, divers arbres fruitiers forestiers ont également été ensemencés.

Les bénéfices du boisement

A long terme, ce boisement diversifié va permettre d’enrichir le paysage vendéen et d’accroitre l’accueil d’une biodiversité riche. Grâce à la création d’un couvert végétal, la parcelle sera mieux armée pour faire face à d’éventuels aléas climatiques ou attaques d’insectes. Les arbres permettront également la capture du dioxyde de carbone, contribuant ainsi à lutter contre le réchauffement climatique.

 

(1) Georges Plaisance, La toponymie des défrichements et des déboisements, Revue géographique de l’Est, Nancy, Association des géographes de l’Est, t. 2, no 3,‎ juillet-septembre 1962, p. 221-232

(2) Marcel Gautier, La Vendée (Bas-Poitou) : Esquisse géographique, La Roche-sur-Yon, H. Potier, 1949, p. 61

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