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Evénement de haut niveau organisé par l’institut Open Diplomacy, du 27 septembre au 14 octobre 2021, la deuxième édition des Rencontres du Développement Durable (RDD) avait pour objectif de promouvoir les ODD afin de structurer concrètement le monde de demain. Grand Mécène de l’événement, Reforest’Action par la voix de son président, Stéphane Hallaire, a participé à deux tables rondes.

29/10/2021 - Solène de Reforest'Action


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RDD - développement durable - Forêt - Europe - carbone

Après une première édition en 2020, cette deuxième édition des Rencontres du Développement Durable voulait explorer 10 thèmes clé qui structureront le monde de demain tels que les villes durables, la finance responsable, l’industrie du futur ou l’inclusivité sociale. Chaque thème a donné lieu à une journée d’échanges rassemblant des acteurs de haut niveau venant des secteurs privé, public et associatif. En particulier, ont participé Janez Lenarčič, Commissaire européen à la gestion des crises, Bruno Lemaire, Ministre français de l’Economie, des Finances et de la Relance, Dr. Thelma Krug, vice-présidente du GIEC ou encore Rafael Tuts, directeur des solutions mondiales d’ONU Habitat. 

Cette deuxième édition des RDD, au travers de ses 80 conférences, a regroupé 323 orateurs et 6800 participants

Au-delà de la participation de Stéphane Hallaire aux tables rondes, Reforest’Action s’est engagé aux côtés d’Open Diplomacy en tant que grand mécène. Par ailleurs, un partenariat a été conclu avec Open Diplomacy permettant de planter un arbre pour chaque personne inscrit à l’événement. 

La forêt, une réponse aux enjeux environnementaux actuels

Dans le cadre de ces RDD, Stéphane Hallaire, président de Reforest’Action, a pris la parole au cours de deux tables rondes : la première « Construire une Europe plus durable, pour affronter un monde sous tension » a rassemblé le 30 septembre des représentants de la Commission européenne, de Colombia University, d’EuropaNova, et de Danone. 

Stéphane Hallaire a rappelé que plutôt qu’une approche défensive en matière de forêt telle la neutralité carbone, il était préférable d’adopter une approche positive, comme une approche de régénération. Le rôle de Reforest’Action à ce titre est de protéger, restaurer et parfois planter des forêts, ces forêts étant porteuses de nombreux bénéfices, comme la séquestration du carbone, l’abri de la biodiversité, la rétention du sol ou la production d’énergies renouvelables. Pour ce faire, Reforest’Action s’appuie sur la contribution financière des entreprises et des citoyens et noue des partenariats avec des acteurs institutionnels tels que la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Les projets menés par Reforest’Action s’appuient sur les besoins et l’envie d’agir des communautés locales. 

Comment l’économie de demain peut s’appuyer sur la nature ?  

La deuxième table ronde « Produire et protéger, la nature au cœur de l’économie » a rassemblé des représentants du CIRAD, de la FAO, d’Audencia, de CITEO.

Stéphane Hallaire a rappelé que les forêts tropicales font face à deux enjeux : la déforestation dont 80% est liée à l’agriculture et la dégradation des forêts due à de nombreux facteurs (pathogènes, impacts du changement climatique, feux de forêts). En France, on constate que la forêt augmente en volume mais baisse en qualité du fait de ces dégradations. La dégradation de la forêt est liée au manque de valeur économique que les acteurs locaux y attachent. Il est possible de donner une valeur économique au carbone stocké par les forêts, cependant cela est beaucoup plus difficile pour la biodiversité car celle-ci ne peut avoir d’indicateurs communs selon les régions. Reforest’Action soutient des projets d’agroforesterie permettant une diversification des écosystèmes et de l’alimentation ainsi qu’une meilleure nutrition. Ces projets portent de multiples bénéfices sur le climat, la biodiversité, les sols et les rendements agricoles. 

 

 

 

 

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