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Depuis plusieurs années, Robert Petit reboise régulièrement des délaissés agricoles dans la région de la Saône-et-Loire. Il nous raconte aujourd’hui son lien à la forêt, à sa région, mais aussi avec Reforest’Action, à qui il a fait confiance dès ses débuts.

25/11/2021 - Claire de Reforest'Action


Catégorie: 

France - Saône-et-Loire - parole de propriétaire - délaissé agricole - délaissés agricoles - reboisement - Forêt - forêts

D’où vient votre intérêt pour la forêt ?

Déjà tout jeune, je m’intéressais énormément aux arbres, au point de vouloir devenir forestier. Même si mes études en ont décidé autrement, j’ai toujours fait des greffes d’arbres. En plus, je suis un amoureux de la Saône-et-Loire, dont je suis originaire. À l’époque, mes parents avaient une ferme dans la région. On s’occupait de nombreuses tâches qui touchaient à la gestion de la ferme, comme couper du bois pour se chauffer. Ce sont probablement les raisons pour lesquelles à la retraite, je suis revenu vers la forêt, même si le travail est parfois difficile.

Parlez-nous de vos forêts…

À l’époque où j’ai pris ma retraite, nous ne savions pas quoi faire de terrains appartenant à mon épouse et avant cela, à mes beaux-parents. Sachant qu’ils n’étaient plus exploités en agriculture, nous avons décidé de les reboiser. Pour nous, c’était une façon de miser sur l’avenir. Pour ce faire, nous avons appris le métier de forestier grâce à une formation de 2 ans. Aujourd’hui, je continue dans cette voie en rachetant des délaissés agricoles, pour les reboiser à l’aide de mélanges d’essences adaptées aux conditions spécifiques à chaque localisation.

Selon vous, quelles sont les principales menaces pour les forêts de la région ? 

Il y a 2 grandes menaces pour les forêts de Saône-et-Loire. Tout d’abord, les chevreuils, qui ont malheureusement tendance à manger les jeunes plants ou à frotter leurs bois contre les arbres. Les spécimens touchés sont donc plus vulnérables et finissent par dépérir, ce qui n’est pas sans conséquences pour les forêts à l’échelle globale. À côté de cela, il faut aussi essayer d’anticiper les sécheresses, en introduisant des peuplements diversifiés, composés d’essences capables de s’adapter au dérèglement climatique. 

Quel est votre lien avec Reforest’Action ?

J’ai rencontré son président Stéphane Hallaire lors d’un salon dédié à la forêt alors que l’entreprise n’en n’était qu’à ses tout débuts. On avait longuement discuté, ce qui m’avait permis de comprendre qu’à l’époque, la cause des forêts et l’environnement en général n’étaient pas une priorité pour beaucoup. Heureusement, il a persévéré et aujourd’hui, la forêt est devenue un enjeu national de premier plan. Pour ma part, je suis heureux de lui avoir accordé ma confiance et de l’avoir suivi dans ce beau projet. 
 

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