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La vague de sécheresse qu’a connue l’Europe entre mai et novembre a retardé les travaux forestiers sur certains de nos projets de plantation en France. Retour sur ce phénomène climatique qui inquiète nos partenaires pépiniéristes et forestiers.

21/11/2018 - Anne-Lise de Reforest'Action


Catégorie: 

sécheresse - France - climat - canicule - plantation

La vague de sécheresse qu’a connue l’Europe entre mai et novembre a retardé les travaux forestiers sur certains de nos projets de plantation en France. Retour sur ce phénomène climatique qui inquiète nos partenaires pépiniéristes et forestiers.

Après un été qui a battu tous les records de température en Europe, la sécheresse a perduré jusqu’à mi-novembre dans certaines régions de France.

« L’absence de pluie que nous avons connue de mai à novembre n’a pas permis la plantation initialement prévue au début de l’automne », témoigne Léonce Celka, le maire de la commune de Seingbouse, en Moselle, au sein de laquelle nous devons planter 3500 arbres afin d’étendre le couvert forestier. La sécheresse entrave en effet les travaux de préparation du sol sur les parcelles concernées par les plantations. Les pépinières Naudet, avec lesquelles nous travaillons sur nombre de nos projets, recommandent ainsi, au niveau de certaines régions, de reporter les plantations au début de l’année 2019, voire au début du printemps. C’est le cas notamment en Eure-et-Loire, en Haute-Saône, dans le Rhône et dans le Cher, où la météo a été particulièrement avare en précipitations au cours des derniers mois.

Autre conséquence de la sécheresse prolongée : les plants élevés en pépinières n’ont pas pu atteindre leur développement complet, comme c’est le cas notamment en Bretagne. L’ONF, notre partenaire sur le projet de Bazouges, en Bretagne, nous indique ainsi que les températures particulièrement douces pour la saison ne permettent pas de récolter les plants en pépinière pour les repiquer sur le terrain. « Les pépinières de plants forestiers chez qui nous nous approvisionnons ne peuvent arracher les plants pour le moment : il ne fait pas encore assez froid, les plants ne sont pas aoutés (c’est-à-dire qu’ils n’ont pas achevé leur complet développement) », indique ainsi Samuel Lardeux de l’ONF Bretagne. Ils risqueraient en effet de ne pas prendre racine correctement, et d’être plus fragiles aux potentiels aléas biotiques et abiotiques.

Malgré l’impatience de nos jeunes plants à former de nouvelles forêts, certaines plantations devront donc attendre encore un peu la venue d’un climat plus favorable.

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