Reforest’Action / World Forestry Congress : Reforest’Action promeut la bioéconomie et le pouvoir du secteur privé en faveur de la restauration des forêts
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World Forestry Congress : Reforest’Action promeut la bioéconomie et le pouvoir du secteur privé en faveur de la restauration des forêts

Stratégie et RSE

Malgré le contexte pandémique toujours présent, des milliers d’acteurs de la sphère forestière internationale se sont rassemblés à Séoul du 2 au 6 mai dernier pour le XVe World Forestry Congress. Organisé sous l’égide de la FAO et des autorités sud-coréennes, le plus grand rendez-vous mondial dédié aux forêts a ainsi réuni 5 jours durant des membres de gouvernements, d’organisations internationales, d’ONG, des représentants du secteur privé, de la recherche, de la jeunesse ainsi que des leaders autochtones.

Reforest’Action s’exprime aux côtés de leaders d’organisations forestières internationales

Présent pour la première fois au Congrès onusien, Reforest’Action a à cette occasion contribué au dialogue sur les enjeux forestiers mondiaux aux côtés de dirigeants d’organisations forestières de premier plan et d’acteurs de terrain. Ainsi, Stéphane Hallaire, président et fondateur de Reforest’Action s’est exprimé lors de trois sessions ayant notamment réuni Tony Simons, directeur général de l’ICRAF, Adriana Vidal, présidente du GPFLR ou encore John Parrotta, président de l’IUFRO.

Après avoir partagé les messages-clefs du Global Forest Summit 2022, co-organisé par Reforest’Action avec l’Institut Open Diplomacy, Stéphane Hallaire a au cours de ses interventions mis en relief l’énorme potentiel que représentent les forêts durablement gérées en faveur de l’indispensable développement d’une bioéconomie circulaire. « Reforest’Action contribue à développer une telle économie via des projets concrets de restauration forestière, les Livings Labs de la Circular Bioeconomy Alliance », a-t-il précisé.

« Nous avons besoin de la science, du marché, de systèmes juridiques et de sobriété pour développer cette bioéconomie à partir de la forêt à l'échelle mondiale », a-t-il ajouté. En annonçant la création d’un premier fonds de 200 millions d’euros dédié au développement de projets de restauration forestière à travers le monde, le président de Reforest’Action a souligné le rôle majeur que le secteur privé peut jouer, de concert avec les organisations publiques, dans le financement des besoins forestiers planétaires.

Et de poursuivre en rappelant combien le passage à l’échelle de la restauration des forêts mondiales sera accéléré par l'émergence d’une génération d’entrepreneurs de la reforestation que Reforest’Action souhaite développer.

Dialogue avec les acteurs de terrain et les organismes engagés dans la restauration

Les grands messages délivrés par Stéphane Hallaire rejoignent ainsi certains de ceux de la Déclaration de Séoul adoptée en fin de Congrès qui plaide pour l’accélération et l’extension immédiates de différentes actions clefs, tels que le triplement des financements forestiers mondiaux d’ici 2030. Parallèlement à ces prises de paroles, Reforest’Action a également rencontré au cours du WFC des dizaines d’acteurs forestiers de terrain œuvrant sur différents continents en faveur de la protection et de la restauration des paysages forestiers. Ces échanges techniques ont parfois permis d’ouvrir la voie à de potentielles collaborations.

Enfin, Reforest’Action a également participé à des échanges bilatéraux avec des représentants d’organisations impliquée dans la restauration des forêts, tels que le CIFOR, le GPFLR ou encore le Forum des Nations Unies sur les Forêts. Le prochain WFC se tiendra dans quelques années à Istanbul. D’ici-là, Reforest’Action continuera de participer au dialogue forestier international notamment à l’occasion du Global Forest Summit 2023 organisé depuis Londres.