Kpalime - Togo

Agroforesterie

Surface

500

Nombre d'arbres

50 000

Résumé du projet

Conduit sur le terrain par l’Unité technique Café Cacao du Togo et l’entreprise sociale Kinomé, le projet a pour objectif de développer l’agroforesterie auprès de cultivateurs de caféiers et de cacaoyers afin de protéger leurs cultures et de leur permettre d’être plus rentables sur le long terme. Régénératif, le projet vise ainsi à restaurer les fonctions environnementales des parcelles cultivées tout en générant un impact social et économique additionnel pour les producteurs locaux.

Principales essences :

Samanea saman, Albizia adianthifolia, Xylopia aethiopica, Albizia lebbeck, Swietenia mahagoni, Citrus reticulata, Terminalia superba, Terminalia ivorensis, Erythrophleum suaveolens, Citrus sinensis

Nombre total d'essences :

Impact

CLIMAT

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

BIODIVERSITÉ

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

EAU ET SOLS

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

SOCIAL & ÉCONOMIQUE

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, de l’autonomie et en soutenant la culture et la spiritualité.

Contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD)

Le projet Kpalime (Togo) contribue aux Objectifs de Développement Durable suivants :

Coffee and cocoa producers associated to the project.

Coffee and cocoa producer associated to the project.

Sur le terrain

Contexte local

Au Togo, la forêt couvre 386 000 hectares, soit 6,8% de la superficie nationale. En dépit de cette couverture forestière déjà très faible, le taux annuel de déforestation au Togo atteint 4,5% : c’est l’un des plus forts au monde. Expansion des terres agricoles, exploitation forestière, feux de forêts et approvisionnement en bois-énergie : cette déforestation d’origine anthropique est renforcée par la croissance démographique du pays. En 20 ans, les plantations de caféiers et de cacaoyers au Togo ont quant à elles perdu un tiers de leurs capacités de production. Pourtant fortement encouragées par le gouvernement togolais dans les années 1970, elles souffrent aujourd’hui du manque de plants de qualité et du vieillissement des peuplements.

Actions sur le terrain

Des essences forestières et fruitières sont ainsi implantées au sein des parcelles de café et de cacao. Les arbres prodigueront un ombrage nécessaire aux cultures dans un contexte de sécheresses accrues et permettront la décomposition de la matière organique en humus qui apportera des éléments nutritifs aux plants de café et de cacao. Ils fourniront également du bois de chauffe aux villageois grâce à des travaux d’élagage des branches, effectuées tous les trois ans. En parallèle, des arbres fruitiers sont également plantés pour permettre aux producteurs de diversifier leurs cultures et leur alimentation grâce à la récolte de fruits et d’obtenir un revenu complémentaire issu de leur vente. Chaque producteur associé au projet bénéficie également de formations dispensées par l’UTTC quant aux bonnes pratiques de plantation des arbres. En parallèle, les zones à risque d’érosion, situées à flanc de colline ou le long des cours d’eau, sont reboisées afin de restaurer les sols et restituer les fonctions environnementales de ces écosystèmes. Certaines de ces parcelles serviront à développer de futures agroforêts de caféiers et de cacaoyers.