large_Header.jpg

medium_Header.jpg

small_Header.jpg

thumbnail_Header.jpg

Header.jpg

Agriculture régénératrice : les leviers fondamentaux actionnés par Reforest’Action

Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

**Reforest’Action conçoit et développe des projets d’agriculture régénératrice aux multiples bénéfices pour l’environnement et les hommes. Convaincue que [les entreprises](https://www.reforestaction.com/magazine/transformation-chaines-de-valeur-agriculture) peuvent être sources de régénération du Vivant, nous souhaitons contribuer à leur transformation grâce à des solutions fondées sur la nature, dont l’agroforesterie. Que ce soit en régions tempérées ou tropicales, les communautés agricoles constituent les fondations de notre démarche. Elles sont intégrées dès les [étapes de conception](https://www.reforestaction.com/magazine/conception-projet-agriculture-regeneratrice) du projet, lors desquelles leur avis est pris en compte dans le design des travaux, et deviennent ensuite les garantes de la bonne mise en œuvre des leviers choisis sur le terrain, en toute autonomie. Les impacts positifs de l’agriculture régénératrice dépassent les piliers environnementaux et de production : les [leviers actionnés](https://www.reforestaction.com/magazine/leviers-agriculture-regeneratrice) revêtent une dimension socio-économique majeure qui a un impact direct sur la qualité de vie des producteurs bénéficiaires.**

## L’implication des parties prenantes : une démarche anthropique

L’agriculture régénératrice affiche une ambition qui peut sembler paradoxale : rendre les pratiques agricoles compatibles avec les limites planétaires, sans bouleverser (ou le moins possible) les dynamiques techniques, économiques et sociales en place. Comme le mentionne Jean-Christophe, Project Manager en charge des projets d’agriculture régénératrice en zone tropicale chez Reforest’Action, « notre schéma doit pouvoir s’intégrer dans un système de production qui implique de la gestion et des équipes. Elles-mêmes ont des conditions de travail et des perceptions du milieu agricole qu’il faut prendre en compte. » Dès le départ, les dynamiques humaines constituent la base de notre approche et sont intégrées aux différents diagnostics et propositions : « l’étude de faisabilité commence par ce premier levier important, un levier anthropique. On ne fait pas un projet d’agriculture régénératrice de façon théorique et isolée, car cela implique des gens », corrobore Jean-Christophe. 

![Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg](/uploads/Women_workers_in_tagete_field_Loisa_Morocco_9_10_23_fb61858b3e.jpg)
Travailleuses agricoles dans un champ de fleurs à parfum durant la période de récolte, Maroc 
![Header.jpg](/uploads/Header_56e0d6ffd0.jpg)

### La collaboration : une condition préalable de l’agriculture régénératrice

« L’agriculture est une science sociale avancée. Elle concerne un grand nombre de parties prenantes à l’échelle du territoire, de la région et même, du pays. Il pourrait sembler que les étapes de collaboration sont les plus simples, car moins techniques, mais elles sont en fait les plus complexes car elles sont à la base de tout », clarifie Jean-Christophe. Les changements suscités par l’adoption de pratiques régénératrices doivent donc être discutés en amont et à plusieurs niveaux, dans le cadre d’un processus collaboratif qui vise à garantir l’adaptabilité et l’acceptabilité des leviers envisagés. Les principaux acteurs inclus dans les projets sont :

- **L’entreprise contributrice :** il s’agit de l’entreprise qui fait appel à Reforest’Action pour accompagner son fournisseur vers la durabilité de son exploitation, lui permettant ainsi de sécuriser un approvisionnement donné ou d’améliorer la qualité de sa production. 

- **Les équipes agricoles et les communautés locales :** l’exploitation agricole, fournisseur de matières premières et porteur du projet sur le terrain, se compose d’une force de travail qui doit être consultée dès les étapes préparatoires et bénéficiera directement du projet. Les communautés locales et habitants de la zone de production représentent une partie des bénéficiaires indirects. 

  En zones tropicales, les communautés agricoles, pour lesquelles l’agriculture est souvent le seul moyen de subsistance, sont des acteurs clés des projets d’agriculture régénératrice. Tel un véritable fil rouge, elles sont mobilisées tout au long du projet : du [choix des leviers à actionner](https://www.reforestaction.com/magazine/leviers-agriculture-regeneratrice) au monitoring des arbres plantés, en passant par la réalisation des travaux au sein des terres qu’elles exploitent. Les populations agricoles sont les mieux placées pour juger de la pertinence de l’implantation de nouvelles pratiques, en plus d’être les garantes de leur bon déroulement à long terme.

  En zones tempérées, les enjeux sont catalysés par une crise agricole provoquée notamment par le faible niveau de revenu des exploitants et la forte baisse du nombre d’agriculteurs. Dans ce contexte, les projets menés par Reforest’Action placent les agriculteurs au centre de la démarche en les consultant dès [l’étude de faisabilité.](https://www.reforestaction.com/magazine/conception-projet-agriculture-regeneratrice) Ils sont ensuite accompagnés et formés au changement de pratiques lors d’ateliers et d’animations de groupe. Dans une volonté d’amélioration continue, nous restons attentifs à leurs recommandations pendant toute la mise en œuvre du projet. 

- **Les autorités :** il peut s’agir de conseils régionaux, de bureaux, de représentants des gouvernements locaux et nationaux ou encore d’institutions publiques diverses. 

- **Les partenaires locaux ou internationaux :** les projets d’agriculture régénératrice étant techniquement complexes, Reforest’Action s’associe à divers partenaires techniques, experts de l’agronomie, pour concevoir des projets à la hauteur des enjeux. 

La gouvernance de chaque projet est incluse dans l’étude de faisabilité, afin d’identifier le rôle de chaque entité de manière claire et transparente, et de garantir une collaboration fluide pendant les phases suivantes. « On entre ensuite dans une logique de proposition, de contre-proposition et d’adaptation », poursuit Jean-Christophe. 

#### La vitiforesterie : s’adapter aux contraintes d’un secteur exigeant

La vitiforesterie est une branche de l’agriculture régénératrice qui a pour principe d'associer viticulture et sylviculture. Elle est développée par Reforest’Action dans plusieurs régions de France : Bordelais, Cognaçais ou encore, en Champagne. Consistant à planter des arbres au sein d’un système agricole très codifié et sur un foncier de haute valeur, cette discipline illustre parfaitement le besoin essentiel de collaboration. De ce fait, la conception des projets de vitiforesterie doit se faire en concertation avec la direction et les équipes techniques du vignoble. Il y a de nombreuses contraintes à respecter, que ce soit sur le plan opérationnel, d’un point de vue paysager ou pour des questions de réglementations liées à une appellation. La plus-value de tels projets réside dans leur capacité à intégrer ces contraintes et à maintenir l’équilibre entre une viticulture productive et génératrice d’impacts positifs sur le Vivant. Marie est Project Manager chez Reforest’Action et supervise le développement de nos projets d’agriculture régénératrice en zones tempérées, dont le volet vitiforestier. Pour elle, le dialogue avec les équipes du vignoble est essentiel : « nous entretenons une relation étroite avec elles, ne serait-ce que pour la prise en compte des éléments techniques, tels que la mécanisation des activités, dans la conception du projet. Ces paramètres sont essentiels si l’on veut que le design colle à la réalité du terrain. » 

Reforest’Action développe un projet de vitiforesterie pour son client, la Maison Ruinart, au cœur du vignoble de Champagne qui se déploie sur cinq départements du Grand Est, dont la Marne en majorité. Au sud de Reims, dans une campagne vallonnée, la commune de Taissy accueille un des vignobles emblématiques de la Maison. Implanté depuis 1733, le vignoble de Taissy, classé Premier Cru, s’étend sur quarante hectares de terre et se compose principalement de chardonnay âgé de 6 à 18 ans. Depuis 2021, c’est sur ce terroir d’exception que Reforest’Action déploie un projet d’agriculture régénératrice ambitieux, avec pour objectif principal l’augmentation de la résilience des vignes face au changement climatique et l’accueil de la biodiversité. Chaque nouvelle année signifie le démarrage d’une nouvelle phase de plantation, réalisée en étroite collaboration entre les équipes de terrain de Reforest’Action et celles de la Maison Ruinart. Cette démarche de fond, qui se veut expérimentale et évolutive, a déjà permis la conception et la plantation de plus de 14 200 arbres via des implantations agroforestières diversifiées. Depuis 2023, la volonté de la Maison Ruinart de promouvoir une viticulture durable s’est encore renforcée, lorsqu’elle a décidé d’apporter un soutien financier à d’autres viticulteurs de la région. Via la création de partenariats durables, trois autres vignerons du vignoble de Champagne ont déjà accepté cette main tendue et ont collaboré avec Reforest’Action dans la conception et la mise en œuvre d’implantations vitiforestières sur leurs terres. Le modèle se répand. 

![Taissy-agroforesterie-2021-4.JPG](/uploads/Taissy_agroforesterie_2021_4_9aab5ff879.JPG)

![Taissy-agroforesterie-2021-3.JPG](/uploads/Taissy_agroforesterie_2021_3_048316ec01.JPG)
Plantation d'arbres en agroforesterie sur la parcelle viticole de Taissy

## Les leviers socio-économiques

Notre approche avec les agriculteurs est résolument collaborative et la réciprocité dans les apprentissages et l’optimisation du projet est une composante essentielle de notre action. C’est pourquoi les projets d’agriculture régénératrice que nous menons incluent une dimension socio-économique primordiale. Cette dernière se traduit par l’activation de leviers dédiés à l’autonomisation des populations agricoles et à l’amélioration de leurs conditions de vie.  

### Le rôle central des agriculteurs dans la mise en œuvre des projets

Le GIEC définit la notion d’adaptation communautaire comme « la promotion de la capacité d'adaptation de groupes de population auxquels on donne les moyens d'agir. » Chez Reforest’Action, nous travaillons main dans la main avec les producteurs et les entreprises, de la conception à la mise en œuvre des projets. Nous sommes convaincus que la pérennité d’un projet réside dans l’accompagnement des agriculteurs à la réalisation autonome des activités. Si Reforest’Action reste le maître d’ouvrage des projets que nous développons, les travaux sylvicoles et agronomiques sont menés par les producteurs eux-mêmes. C’est pourquoi leur bon déroulement doit passer par des opérations de formation et de renforcement des capacités sur le terrain. 

**En zones tempérées,** notre démarche inclut l’animation de groupes d’agriculteurs sous la forme d’ateliers. Un suivi technique est ensuite fourni pour leur permettre d’assurer le monitoring du projet dans la durée. Nos équipes techniques effectuent également des consultations régulières avec les producteurs dans une démarche d’amélioration continue. 

**En zones tropicales,** les enjeux environnementaux étant fortement corrélés aux problématiques socio-économiques, l’inclusion des communautés agricoles doit être abordée sous le prisme de la sensibilisation. Dans ces régions, la déforestation précède quasi systématiquement l’établissement de zones agricoles. Il s’agit donc avant tout d’expliquer en quoi l’adoption de pratiques durables permet l’amélioration des conditions de vie humaines sans aller de pair avec la destruction des écosystèmes naturels. Par la suite, les ressources et outils nécessaires au démarrage des activités sont fournis aux agriculteurs locaux. Leur formation technique est également assurée par le partenaire local, souvent via la mise en place de parcelles de démonstration et parfois même via la création d’une école dédiée. 

### L’impact socio-économique positif des projets d’agriculture régénératrice

[Améliorer leur chaîne de valeur](https://www.reforestaction.com/magazine/transformation-chaines-de-valeur-agriculture) est également une opportunité pour les entreprises d’aller au-delà de l’objectif initial de pérennisation de leurs approvisionnements. En choisissant un modèle de production agricole vertueux, elles ont la possibilité de promouvoir la génération d’impacts environnementaux et socio-économiques positifs. Sur ce dernier volet, l’agriculture régénératrice est une excellente méthode pour contribuer à l’augmentation des moyens de subsistance des populations agricoles. Les moyens de subsistance englobent aussi bien les capacités humaines que les ressources financières et naturelles nécessaires à la subsistance. 

**En zones tempérées,** et notamment en Europe, les agriculteurs sont confrontés à plusieurs phénomènes menant à une crise généralisée du secteur : appauvrissement de la classe agricole, déconsidération du monde paysan et non-pérennité des exploitations, pourtant en première ligne face à la menace du changement climatique. De nombreux agriculteurs demandent à optimiser leurs pratiques pour les adapter aux enjeux actuels et futurs (appauvrissement des sols, perte de rendements, etc.), mais n’ont tout simplement pas les capacités financières de le faire. Nous sommes convaincus que le recul des normes écologiques n’est pas une solution de long terme. En effet, ce ne sont pas les règlementations qui réduiront la production alimentaire, mais bien les effets directs des événements climatiques à venir (sécheresses, augmentation des températures, inondations, etc.). La méthode de Reforest’Action consiste à nouer des liens avec des entreprises partenaires désireuses de financer la transition agroécologique de leurs producteurs et fournisseurs. Ce modèle est une réponse pragmatique au manque de moyens financiers des agriculteurs pour s’adapter aux exigences environnementales, et un moyen efficace de leur donner les moyens de participer à la transition du secteur agricole.

**En zones tropicales,** il s’agit tout d’abord de répondre aux besoins humains primaires. Dans de nombreux cas, les communautés locales dépendent uniquement de l’agriculture pour leur sécurité alimentaire. Parce ces régions subissent déjà les conséquences du changement climatique, l’adaptation des pratiques agricoles, souvent non compatibles avec les enjeux, est devenue une nécessité. Le modèle proposé par Reforest’Action à ses partenaires vise l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs et de leur famille, via notamment la production de produits alternatifs, dérivés des arbres plantés en agroforesterie. En plus de participer à l’augmentation de la sécurité alimentaire, la génération de revenus alternatifs est permise via la vente de ces produits issus d’une agriculture durable. Un soutien à l’accès au marché peut être inclus dans les prestations du projet, avec l’objectif de garantir un prix équitable pour les agriculteurs. 

#### En Inde, contribuer au bien-être des producteurs de coton

Depuis 2022, Reforest’Action mène un projet d’agriculture régénératrice intégré aux filières textiles de production de coton, dans l’État indien de l’Odisha. En 2024, la phase pilote amorcera le volet social du projet, complémentaire au volet agricole et faisant partie intégrante des propositions de design. L’idée est d’expérimenter le concept de « Clean & Green Villages », dans une région reculée souffrant de conditions sanitaires particulièrement précaires et difficiles. Dix villages seront ainsi sélectionnés en tant que « modèles » pour mettre en œuvre le programme sur une période de 2 ans. La proposition se concentre sur l'amélioration des connaissances et des compétences des communautés autour de thématiques comprenant la promotion de la santé et de l’hygiène, l’utilisation de l’énergie, le recyclage des déchets agricoles et la production de composte. Dans cette démarche, les décisions collectives seront privilégiées.

Concrètement, cette proposition inclut la dispensation de sessions de sensibilisation et de formation à destination de Comités de Gestion Villageois (CGV) : la production de semis, l’entretien des arbres agroforestiers, la protection des cultures ou encore la gestion efficace de l'eau seront abordés.  Ces comités deviendront ensuite les ambassadeurs de l’agriculture régénératrice auprès de la communauté. En parallèle, le projet garantira l’accès à des pratiques améliorées telles que les technologies d'irrigation durable, qui réduisent la charge de travail des agriculteurs. Le projet met en outre l’emphase sur l’autonomisation des groupes de femmes. Pour ce faire, des initiatives féminines seront mises en place dans le cadre de la création des pépinières. Dans un second temps, la valeur ajoutée du projet portera sur l'aide fournie pour la commercialisation et la transformation des produits dérivés des arbres intégrés aux champs de coton. 

![Odisha farmers.jpg](/uploads/Odisha_farmers_e0b75887da.jpg)
Producteurs de coton d'une coopérative locale, État de l'Odisha, Inde
![Odisha meeting with farmers2.jpeg](/uploads/Odisha_meeting_with_farmers2_3022c2b897.jpeg)
Réunion avec les agriculteurs de la coopérative partenaire 

**Afin d’assurer la résilience des agroécosystèmes et leur stabilité à long terme, Reforest’Action développe des outils de mesure d’impact applicables aux projets d’agriculture régénératrice. Pendant les cinq années qui suivent la mise en place d’un projet, les communautés agricoles sont accompagnées par Reforest’Action pour assurer l’entretien et la bonne santé de l’agroécosystème ainsi créé. Au-delà de ce délai, des outils de mesure d’impacts sont activés pour monitorer les indicateurs clés définis en amont, incluant les bénéfices socio-économiques du projet sur le long terme. Les populations sont ainsi constamment intégrées au cycle de vie du projet.** 

large_Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg

medium_Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg

small_Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg

thumbnail_Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg

Women workers in tagete field-Loïsa-Morocco-9_10_23.jpg

La dimension humaine primordiale de l’agriculture régénératrice

Header customers.png

0013X00002kIYMKQA4.png

ENGIE SA_20240202_2.png

ENGIE est un acteur mondial de l’énergie et expert dans 3 métiers : l’électricité, le gaz naturel et les services à l’énergie. Le Groupe inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers pour relever les grands enjeux de la transition énergétique vers une économie sobre en carbone : l’accès à une énergie durable, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la sécurité d’approvisionnement et l’utilisation raisonnée des ressources.

ENGIE SA

Restaurer les écosystèmes terrestres à grande échelle en recréant les meilleures conditions pour leur permettre d’être stable dans la durée dans un contexte climatique et sociétal en pleine transformation.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

2019-2020_Kindia_Guinée

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_7.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_6.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_5.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_4.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_3.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_2.jpg

2019-2020_Boffa_Guinée_20240104_1.jpg

Palétuvier rouge

Acacia mangium

Anacardier

Avocatier

Gmelina

Oranger

In this sensitive environmental context, Reforest’Action works in partnership with a Guinean NGO, RENASCEDD (National Network of Civil Society for Environment and Sustainable Development), to plant around 125 000 trees in the Boffa prefecture, a hundred kilometres north of Conakry.

The project helps restore degraded forests around the associated villages and develop agroforestry. Thanks to the mangroves or forest-gardens, the forest ecosystems thus recreated will offer a multitude of priceless services for the climate, nature and local populations.

NO_POVERTY

ZERO_HUNGER

AFFORDABLE_AND_CLEAN_ENERGY

DECENT_WORK_AND_ECONOMIC_GROWTH

SUSTAINABLE_CITIES_AND_COMMUNITIES

CLIMATE_ACTION

LIFE_BELOW_WATER

LIFE_ON_LAND

PARTNERSHIP_FOR_THE_GOALS

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, de l’autonomie et en soutenant la culture et la spiritualité.

La Guinée Conakry connaît une dégradation croissante de son environnement et de ses forêts, ce qui constitue une menace pour les générations présentes et futures. L’agriculture traditionnelle, l’extraction artisanale du sel, le fumage de poisson, l’exploitation minière et l’explosion démographique sont les causes principales du déboisement dans les zones rurales. De plus, les côtes littorales de la Guinée ont également beaucoup souffert de la déforestation du palétuvier, avec des conséquences directes sur les conditions de vie des populations locales. 

Le RENASCEDD (Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable) est une ONG crée en 2016 par Sekou Amadou Diakité, dont le siège se trouve à Conakry, capitale de la Guinée. Organisation apolitique, à but non lucratif, le réseau regroupe des acteurs non-étatiques évoluant dans le domaine de l’environnement. Il est constitué de jeunes engagés dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Le RENASCEDD collabore avec différents partenaires au développement, tels que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), le FEM (Fonds Européen d’ajustement à la Mondialisation), les autorités administratives guinéennes et les élus locaux. Grâce au financement de Reforest’Action, le RENASCEDD déploie des projets de reforestation en Guinée aux côtés des communautés locales.

En Guinée, le projet de reforestation a pour objectif de créer des forêts jardins afin de permettre aux populations de récolter des fruits et de diversifier leurs sources de revenus grâce à l’agroforesterie. Il vise également à planter des palétuviers afin de restaurer les littoraux et de lutter contre la montée du niveau de la mer. 
Dans un contexte environnemental sensible, marqué par une déforestation croissante des forêts, Reforest’Action s’associe avec une ONG guinéenne, le RENASCEDD (Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable), pour planter des arbres. 

2019-2020_Mont Kenya_Kenya

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_4.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_5.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_6.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_7.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_8.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_9.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_10.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_11.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_12.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_13.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_14.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_15.JPG

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_16.JPG

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_17.JPG

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_18.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_19.jpg

2019-2020_Mont Kenya_Kenya_20240115_20.png

Calliandra calothyrsus

Cèdre rose

Chêne soyeux

Croton megalocarpus

Markhamia

Prunier d'Afrique

Waterberry

Podocarpus falcatus

Tomate en arbre

Vitex keniensis

- Restauration d'une zone patrimoniale - Valorisation de terres à faible valeur ajoutée. - Génération de sources de revenus - Amélioration de la nutrition des familles. - Sensibilisation auprès des écoles du secteur - Formation des agriculteurs locaux aux méthodes de suivi et d'entretien de leurs plantations - Formation des femmes et de responsables locaux aux techniques de mise en pépinière

GOOD_HEALTH_AND_WELL_BEING

QUALITY_EDUCATION

REDUCED_INEQUALITIES

RESPONSIBLE_CONSUMPTION_AND_PRODUCTION

En raison de l’accroissement démographique, de l’extension des cultures et de l’abattage des arbres pour produire du charbon de bois, le Kenya ne possède plus que 7% de couverture forestière, contre 18% au début des années 1960\. Cette déforestation massive a un fort impact sur les populations locales : plus de 300 000 membres de diverses communautés ethniques telles que les Kikuyu et les Maasai dépendent des forêts du Mont Kenya et de ses ressources en fruits, en plantes médicinales et en eau pour vivre au quotidien. L'absence d'arbres participe également à la multiplication des épisodes de sécheresses. Dans ce contexte socio-climatique difficile, le projet conduit sur le terrain par l’association locale Trees for Kenya vise en priorité la restauration de l’écosystème naturel du Mont Kenya et l’amélioration de la sécurité des populations.

La forêt du Mont Kenya a connu une déforestation massive entre les années 1960 et les années 1990, et le gouvernement encourage les ONG et les communautés locales à la restaurer par la plantation d’arbres indigènes. L’ONG Trees For Kenya œuvre depuis 2012 dans la région du Mont Kenya, en partenariat avec le Service des Forêts du Kenya, chargé de protéger les forêts naturelles du pays. Depuis 2012, l'ONG a planté plus de 350 000 arbres, issus de pépinières locales, pour restaurer la forêt du Mont Kenya.

Au cœur de la forêt protégée du Mont Kenya, Reforest’Action s'associe à l'ONG Trees for Kenya afin de financer et de mettre en œuvre un projet de reforestation au triple objectif. Sur les terres d’altitude, le projet participe à la restauration de la forêt du parc national du Mont Kenya, essentielle au bon fonctionnement du cycle de l’eau. En aval, au sein des moyennes et basses terres recouvertes de plantations de thé et de café, la création de forêts-jardins en agroforesterie a pour objectif de soutenir le développement socio-économique des communautés d’agriculteurs. Au-delà des travaux forestiers, le projet permet également de sensibiliser les populations agricoles aux nombreux bénéfices de la plantation d’arbres sur leurs terres. Dans un troisième temps, via la distribution d’arbres dans les écoles de la zone, le projet inclut une dimension éducative qui permet d’impliquer la jeune génération.

2019-2020_Usambara_Tanzanie

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_11.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_20.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_12.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_18.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_14.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_19.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_13.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_15.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_16.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_1.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_2.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_3.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_4.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_5.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_6.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_7.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_8.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_9.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_10.jpg

2019-2020_Usambara_Tanzanie_20230825_17.jpg

Moringa

Margousier

Pêcher

Pin du Mexique

Podocarpe à grandes feuilles

Tulipier du Gabon

Fruits: bois d'oeuvre: bois de chauffe: biodiversité: lutte contre l'érosion: maintien de la qualité de l'eau- Activités touristiques (visite: tours: vélo: hotellerie: etc.) - Sensibilisation auprès des écoles: mise en place d'une "green school"

Entre 1990 et 2010, la Tanzanie a perdu 19.4% de sa surface forestière, soit environ 8 millions d’hectares de forêts. Aujourd’hui, elle est encore l’un des pays du monde les plus déforestés, avec 400 000 hectares de forêts détruits par an. En cause, l’expansion des terres agricoles et des pâturages au détriment des forêts, les coupes liées à la production de charbon de bois et de bois de chauffage, et les feux de forêts dues aux activités industrielles.

Reforest’Action s’associe à la Société des Amis d’Usambara, pour restaurer la biodiversité des monts Usambara, sensibiliser les populations locales à l’importance des forêts et de l’agroforesterie, et les accompagner dans la gestion durable de leurs arbres.

2020-2021_Avernes-Saint-Gourgon_61 Orne_France

Projet de plantation EU_US_3 0123X000000a0LeQAI_3.jpg

Alisier torminal

Chêne sessile (rouvre)

Hêtre commun

Douglas

Mélèze hybride

Pin maritime

Pin sylvestre

Située au cœur de la Normandie, cette parcelle était anciennement peuplée de sapins Grandis ainsi que de Douglas et de frênes. Les sapins Grandis dépérissent, tandis que les douglas ont subi une attaque d'armilaire. Les frênes, quant à eux, sont touchés par la chalarose. Ce champignon pathogène créer des dépérissements jusqu’à la mort de l'individu touché. Le but de ce projet est donc de relancer les services écosystémiques et écologiques des parcelles forestières, en reconstituant le peuplement dégradé. Le reboisement proposé va permettre de restaurer le peuplement, les 7 essences  feuillues et résineuses diverses vont accueillir une biodiversité variée. Ensuite, la production de bois d'œuvre va permettre de stocker du carbone durablement. A terme, les arbres assureront également une continuité forestière sur la zone et participeront pleinement à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

Située au cœur de la Normandie, cette parcelle était anciennement peuplée de sapins Grandis ainsi que de Douglas et de frênes. Les sapins Grandis dépérissent, tandis que les douglas ont subi une attaque d'armilaire. Les frênes, quant à eux, sont touchés par la chalarose. Ce champignon pathogène créer des dépérissements jusqu’à la mort de l'individu touché. Le but de ce projet est donc de relancer les services écosystémiques et écologiques des parcelles forestières, en reconstituant le peuplement dégradé. Le reboisement proposé va permettre de restaurer le peuplement, les 7 essences feuillues et résineuses diverses vont accueillir une biodiversité variée. Ensuite, la production de bois d'œuvre va permettre de stocker du carbone durablement. A terme, les arbres assureront également une continuité forestière sur la zone et participeront pleinement à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

2020-2021_Baalon (55)_France

Projet de plantation EU_US_2 0123X000000a0LeQAI_2.jpg

Érable plane

Noyer noir

Pin de Calabre

Pin laricio (Corse)

Au nord de la Meuse, cette forêt dépérissante est gérée en monoculture, une méthode de plantation qui expose les forêts à plus de risques liés aux attaques biologiques. Preuve en est, le peuplement a été envahi par des scolytes. Ces insectes xylophages de la famille des coléoptères creusent des galeries sous l’écorce des arbres, empêchant la sève de circuler, ce qui provoque la mort des spécimens touchés. Après récolte des arbres affectés, 12 900 arbres sont plantés sur la parcelle. Ils forment un peuplement diversifié, composé d’essences adaptées à la station qui rendront la forêt plus résiliente. Cette approche améliorera le paysage local, tout en favorisant le développement d’une biodiversité riche et variée au sein du peuplement. Par ailleurs, les arbres plantés stockeront du carbone, participant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. De plus, ils assureront une continuité forestière sur la zone et participeront à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

2020-2021_Bubry (56)_France

Projet de plantation EU_US_1 0123X000000a0LeQAI_1.jpg

2020-2021_Bubry (56)_France_2023910_1.jpg

2020-2021_Bubry (56)_France_2023910_2.jpg

2020-2021_Bubry (56)_France_2023910_3.jpg

Cèdre de l'Atlas

Epicéa de Sitka

Pin insigne (Monterey)

Pin Taeda

Thuya géant

Au sein du Morbihan, cette ancienne monoculture d’épicéas de Sitka a été attaquée par une espèce de scolyte appelée dendrochtone. Ces insectes xylophages bloque la circulation de la sève, provoquant la mort des spécimens touchés. Suite à leur propagation, le peuplement a dû être récolté. Les 8 700 arbres plantés vont permettre de restaurer ce peuplement, tout en le diversifiant grâce à l’introduction de 7 essences différentes. Cette démarche rendra le massif plus résistant face aux aléas extérieurs, en plus d’améliorer le paysage local. Chaque essence générant son propre cortège de faune, flore, champignons et bactéries, la biodiversité locale sera fortement enrichie par ce projet. Par ailleurs, les arbres plantés stockeront du carbone, participant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, les arbres plantés assureront également une continuité forestière sur la zone et participeront pleinement à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

Au sein du Morbihan, cette ancienne monoculture d’épicéas de Sitka a été attaquée par une espèce de scolyte appelée dendrochtone. Ces insectes xylophages bloquent la circulation de la sève, provoquant la mort des spécimens touchés. Suite à leur propagation, le peuplement a dû être récolté. Les 8 700 arbres plantés vont permettre de restaurer ce peuplement, tout en le diversifiant grâce à l’introduction de 7 essences différentes. Cette démarche rendra le massif plus résistant face aux aléas extérieurs, en plus d’améliorer le paysage local. Chaque essence générant son propre cortège de faune, flore, champignons et bactéries, la biodiversité locale sera fortement enrichie par ce projet. Par ailleurs, les arbres plantés stockeront du carbone, participant ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, les arbres plantés assureront également une continuité forestière sur la zone et participeront pleinement à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

2020-2021_Cambon-et-Salvergues 2 (34)_France

Projet de plantation EU_US_6 0123X000000a0LeQAI_6.jpg

2020-2021_Cambon-et-Salvergues 2 (34)_France_202335_1.JPG

2020-2021_Cambon-et-Salvergues 2 (34)_France_202335_2.JPG

2020-2021_Cambon-et-Salvergues 2 (34)_France_202335_3.JPG

2020-2021_Cambon-et-Salvergues 2 (34)_France_202335_4.JPG

La forêt domaniale de l’Espinouse abrite ces parcelles forestières d’une surface totale de 5,50 hectares. Située au sein du parc naturel régional du Haut-Languedoc, dans le département de l’Hérault, cette monoculture est exclusivement composée d’épicéas de Sitka. Un mode de gestion qui a affaibli la forêt et provoqué le dépérissement anticipé du peuplement. Ce reboisement permet de diversifier les essences plantées en sélectionnant des essences adaptées aux conditions climatiques de la station, une démarche qui rendra la forêt plus résistante face au changement climatique. Par ailleurs, cette sélection diversifiée aura aussi pour avantage d’enrichir la biodiversité. Enfin, la plantation sur la zone de jeunes arbres qui stockeront du carbone permettra de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. A terme, les arbres plantés assureront une continuité forestière sur la zone et participeront à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

La forêt domaniale de l’Espinouse abrite ces parcelles forestières d’une surface totale de 5,50 hectares. Située au sein du parc naturel régional du Haut-Languedoc, dans le département de l’Hérault, cette monoculture est exclusivement composée d’épicéas de Sitka. Un mode de gestion qui a affaibli la forêt et provoqué le dépérissement anticipé du peuplement. Ce reboisement permet de diversifier les essences plantées en sélectionnant des essences adaptées aux conditions climatiques de la station, ce qui rendra la forêt plus résistante face au changement climatique. Par ailleurs, cette sélection diversifiée aura aussi pour avantage d’enrichir la biodiversité. Enfin, la plantation sur la zone de jeunes arbres qui stockeront du carbone permettra de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. A terme, les arbres plantés assureront une continuité forestière sur la zone et participeront à la formation d’un patrimoine forestier résilient.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

Actualités de Reforest'Action

Agriculture régénératrice : les leviers fondamentaux actionnés par Reforest’Action

Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

La dimension humaine primordiale de l’agriculture régénératrice