Chine
Ce projet de reforestation est situé dans le district de Qinglong, au sud-ouest de la Chine dans la province de Guizhou.




Ce projet est ancré dans le paysage montagneux de Qinglong, au sein d'une zone karstique naturelle touchée par la désertification rocheuse. Il y a plusieurs siècles, la zone du projet était recouverte de forêts primaires diversifiées, défrichées au fil du temps par les activités humaines. Parmi les facteurs historiques de déforestation figurent l'expansion intensive de l'agriculture et le surpâturage du bétail. Ces pratiques ancestrales ont perturbé l'équilibre délicat des écosystèmes naturels tout en limitant leur capacité de résistance aux pressions environnementales.
La perte de végétation a entraîné une désertification rocheuse qui a transformé la région en paysages rocailleux, appauvri les sols et accru l'érosion. Face à ce cercle vicieux, la régénération naturelle n'est plus une option.
En outre, le caractère rocheux et karstique des terres entrave le développement économique et rend la production agricole difficile. L’agriculture constitue pourtant le pilier de l'économie locale. En conséquence, en raison du manque d’opportunités d'emploi, les possibilités pour les villageois d'améliorer leur niveau de vie sont limitées. Ceci est d’autant plus vrai pour les personnes âgées, les femmes et les groupes ethniques autochtones.
POTENTIEL DE SÉQUESTRATION CARBONE
Ce projet de reboisement répond aux exigences de qualité des normes de certification internationales les plus élevées et garantit la séquestration de 279 tonnes d'équivalent CO2 par hectare au cours de sa durée de vie (30 ans). Au-delà de son action climatique, le projet génère des bénéfices fondamentaux importants, notamment le renforcement de la biodiversité locale et l'amélioration des conditions socio-économiques des communautés.
PROMOUVOIR LA DIVERSITÉ ÉCOLOGIQUE
La plantation d'un mélange d'essences d'arbres, sélectionnées pour leur capacité à s'adapter aux environnements karstiques, contribuera à la restauration de la diversité et de la fonctionnalité de l'écosystème naturel. À titre d’exemple, le pin d’Elliott agira comme un catalyseur de biodiversité, attirant les oiseaux et les petits mammifères. À long terme, la forêt ainsi créée contribuera à inverser l'érosion hydrique et éolienne et à régénérer les propriétés écologiques du sol. Elle renforcera également la résilience de la zone face à d'éventuels risques climatiques ou biologiques.
La restauration de ce paysage isolé et hostile permettra également la création de corridors biologiques, le reliant aux forêts environnantes. Enfin, elle fournira de nombreux habitats pour la flore et la faune, dont un éventail d'espèces d'oiseaux, de petits mammifères, de pollinisateurs et d'insectes.
SOUTENIR L’AUTONOMISATION DES COMMUNAUTÉS
Environ 530 000 jours-hommes seront générés au profit des villageois pendant la phase de mise en œuvre du projet, de 2025 à 2029. En outre, le projet offrira des emplois en priorité aux femmes, aux personnes âgées et aux membres de groupes minoritaires tels que les communautés Miao et Puyi. Une fois embauchés, les travailleurs recevront tous une formation complète sur la plantation des arbres, les techniques de culture des semis, la préservation de l'écosystème, etc. Le renforcement des capacités vise à responsabiliser les communautés et à améliorer leur gestion de l'environnement.
D'autre part, le projet vise la création de modèles économiques durables au travers du commerce de produits forestiers non ligneux, vers la résilience économique des populations. Les communautés locales bénéficieront en effet de sources de revenus durables grâce à la récolte de fruits, d'aiguilles ou de feuilles, qui seront vendus principalement à des fins de médecine traditionnelle chinoise.




