## Qu’est-ce que le reboisement ?

Le reboisement consiste à planter des arbres au sein d’un peuplement déjà existant, ou sur un sol nu ou anciennement boisé. Si elle est réalisée en cohérence avec les intérêts biologiques locaux et les changements globaux, cette démarche a plusieurs avantages. Elle permet de maintenir l’équilibre de l’ensemble des services écosystémiques provenant des espaces forestiers, qu’ils soient économiques, culturels, environnementaux, ou sanitaires. Lorsqu’il s’agit d’un reboisement sur des terres n’ayant pas accueilli d’arbres depuis longtemps, on parle d’afforestation. L’exemple le plus fréquent est celui des délaissés agricoles ou des prairies, dont l’intérêt environnemental et économique se voit renforcé par la création d'une forêt.

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### Pourquoi reboiser une parcelle ?

Les projets de reboisement peuvent permettre de revaloriser une parcelle dépérissante, dont les fonctions écologiques ont été altérées. Ils peuvent aussi viser à la restauration d'une forêt dégradée suite à un aléa naturel, qui peut être météorologique, dû à une invasion de ravageurs ou à la propagation d’une maladie. On reboise également lorsque l’avenir d’un peuplement semble compromis par manque de régénération naturelle des arbres qui le composent.

Dans tous ces cas, reboiser doit permettre de diversifier les espèces d'arbres, de renaturaliser les terres et de restaurer les forêts en les rendant plus résistantes et résilientes face au changement climatique. Par ailleurs, les projets de reboisement représentent un enjeu fort pour l'attractivité des paysages. Ils peuvent aussi servir à l’approvisionnement de nombreux produits de la forêt pouvant être utiles à l’être humain, comme le bois d’œuvre, le bois d’énergie, les plantes médicinales, les champignons, etc. En parallèle, l’introduction d’arbres peut améliorer la qualité de l’eau et la fertilité des sols, limiter le ruissellement et l'érosion, et enrichir et préserver la biodiversité. Les arbres plantés stockeront également du carbone et participeront ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Plus globalement, les projets de reboisement ont pour avantage de transmettre des massifs forestiers aux générations futures, ainsi qu’une culture forestière qui intègre l'adaptation des forêts au climat de demain. 

### Les éventuels freins à un reboisement

Pour un propriétaire forestier, le reboisement d'une parcelle constitue un engagement sur le long terme, voire sur le très long terme. Les bénéfices financiers permis par cette démarche ne sont souvent perceptibles qu’après une ou deux générations. De plus, les changements du climat engendrent des [taux d'échec](https://theconversation.com/plan-de-reboisement-en-france-200-millions-et-des-blocages-146313) de plus en plus inquiétants. Le cours du bois est lui aussi très variable, rendant le retour sur investissement peu prévisible.

### Le prix d’un boisement

Le coût dépend beaucoup du projet en lui-même et varie selon les critères suivants :

- Le coût des plants et, le cas échéant, des regarnis.
- Le coût de la main d’œuvre, de l’achat et de la location de matériel.
- Le mode d’entretien du peuplement selon le type de gestion choisi.
- Si des labels sont associés, comme le Label Bas Carbone par exemple, il faut alors comptabiliser le coût relatif à la labellisation du projet, mais également les gains dans le cas où des financeurs souhaiteraient investir dans le projet
- Les taxes fiscales éventuelles (souvent réservées aux professionnels).
- Le retour sur investissement dans le cas où la plantation participerait à la production locale de bois et de produits sylvicoles.

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## Les différentes étapes de reboisement

Les projets de boisement se déroulent en plusieurs étapes et nécessitent que plusieurs règles soient suivies.

### La définition des objectifs

La première étape est d’identifier les objectifs visés par cette démarche. Ce travail de réflexion est nécessaire pour sélectionner les espèces d'arbres les plus adaptées au terrain et aux conditions, pour ainsi réduire les risques d’échec de la plantation.

Il convient aussi d’estimer l’ampleur du travail prévu ainsi que le coût du projet au regard des besoins et des objectifs fixés. Réaliser une cartographie précise de la parcelle peut par exemple permettre de mieux planifier la démarche.

Enfin, les différents risques d’aléas liés à l’emplacement de la parcelle, aux conditions pédoclimatiques ou encore au risque d’attaques biotiques doivent être évalués.

### La plantation

L’idéal est de se procurer de jeunes plants de moins de 30 cm au sein de pépinières locales, afin de ne pas les abîmer pendant le transport. Un trou d’environ 40 cm3 doit ensuite être creusé pour que l'arbre puisse pousser dans les meilleures conditions possibles. Dans le cas où ce serait un arbre fruitier, le trou devrait mesurer 1m3. Suite à la mise en terre des plants, la végétation qui pourrait nuire à la croissance des jeunes arbres peut être retirée. Cette étape s'appelle le sarclage.

Pour que les jeunes plants grandissent correctement, il est important qu’ils aient assez d’eau, d’où l’importance de planter les arbres en hiver ou pendant la saison des pluies, selon la région.

### Le document de gestion durable

Avoir en sa possession un document de gestion durable, comme le Plan Simple de Gestion, le Règlement Type de Gestion ou le Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles, peut être utile pour s’assurer du succès du reboisement. Dans certains cas, ce document de gestion est à présenter obligatoirement au ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, pour prouver que la parcelle respecte la politique forestière en place. Il est aussi utile aux propriétaires pour lister les interventions sylvicoles à envisager afin d’atteindre l’objectif à l’origine de ce projet reboisement.

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## Les différents types de reboisement

### Boisement et reboisement forestier

Les plantations peuvent intervenir sur des parcelles forestières utilisées à des fins économiques. Elles peuvent aussi avoir lieu au sein de peuplements affaiblis par un manque de régénération naturelle ou dégradés suite à un aléa climatique, comme une tempête ou une sécheresse, ou biologique, comme une maladie (par exemple, la chalarose du frêne) ou une attaque d'insectes pathogènes (par exemple, le scolyte de l'épicéa). Le projet de plantation permet alors le renouvellement et la restauration de la forêt.

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### Boisement de terres agricoles

Le boisement d’anciennes terres agricoles est une manière efficace d’augmenter le couvert forestier français tout en restaurant les propriétés écologiques de parcelles abîmées par des années d’exploitation et d’utilisation d’engrais chimiques. L’introduction d’arbres sur ce type de terrain permet de limiter le phénomène d’érosion des sols, d'épurer les nappes phréatiques et de favoriser la présence de la biodiversité sur les zones concernées.

### Haies bocagères

Depuis les années 70, [les haies bocagères](https://www.reforestaction.com/blog/haies-bocageres-definition-reglementation-cout) ont peu à peu disparu des paysages, en dépit de leurs nombreux atouts environnementaux. Aujourd’hui, elles font leur retour au sein de parcelles agricoles. Planter des haies autour et à l’intérieur de parcelles agricoles est source de nombreux bénéfices. En formant un labyrinthe végétal, elles créent de véritables corridors qui permettent le déplacement de la faune d’une zone à une autre. En ramenant une vie diversifiée dans les champs, les haies améliorent également les capacités fonctionnelles de l’écosystème, telles que la résistance aux maladies et aux ravageurs. Enfin, les haies peuvent jouer un rôle de brise vent, d’îlots de fraîcheur, de filtration des sols et de limitation de leur érosion. 

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### Agroforesterie

[L’agroforesterie](https://www.reforestaction.com/magazine/agroforesterie-definition) repose sur l’introduction d’arbres sur des parcelles agricoles. Cette démarche vise à créer un microclimat favorable à l’augmentation de la productivité des cultures tout en améliorant la résilience des différents écosystèmes. Cette méthode permet de réhabiliter la biodiversité au sein des terres agricoles et de prévenir l’érosion des sols. Elle contribue également à la sécurité alimentaire des populations locales ainsi qu’à la diversification des revenus générés par les récoltes. L’intérêt de ce type de reboisement a, par ailleurs, été démontré par une étude présentée par les chambres d'agriculture et l'INRA, dans le cadre du programme SAFE (Systèmes Agroforestiers pour les Fermes Européennes).

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### Micro-forêts urbaines

Les [micro-forêts urbaines](https://www.reforestaction.com/magazine/definition-foret-urbaine) n’ont pas d’objectif économique mais revêtent un objectif purement environnemental et social. En effet, leur rôle est essentiellement de créer des zones de verdure et de fraîcheur en ville, de favoriser la présence de la biodiversité en zone urbaine mais également de sensibiliser à l’importance des couverts forestiers pour construire les villes de demain.

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## Le reboisement en France

### Engagements et certifications liés au bois

Les labels certifient aux consommateurs et aux industriels que les produits bois qu’ils consomment sont conformes aux normes liées à une gestion durable des forêts. Les deux labels les plus importants en France sont PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) et FSC (Forest Stewardship Council).

De plus en plus de labels voient désormais le jour, à l’image du [Label Bas Carbone](https://www.reforestaction.com/magazine/tribune-justine-campredon-label-bas-carbone) qui certifie qu’un projet entraîne une réduction suffisante d’émissions de gaz à effet de serre ou séquestre du carbone.

### La législation

Les communes règlementent et peuvent interdire des projets de reboisement pour différentes raisons, qu’elles soient environnementales ou liées à l’utilisation des terres locales. Trois cas de figures sont possibles :

- On parle de "périmètre de boisement interdit" lorsqu’aucune plantation n’est permise pendant 10 ans sur une parcelle.
- Les "périmètres de boisement règlementés" concernent les projets que le conseil départemental peut interdire ou règlementer, après qu’ils ont été déclarés.
- Les "périmètres de boisement libre" concernent les zones où aucune limitation ou interdiction ne peut empêcher un boisement d’avoir lieu.

En parallèle, si une parcelle forestière de 1 hectare ou plus, située au sein d’un massif de plus de 4 hectares, est récoltée, le propriétaire a l’obligation de reconstituer le peuplement, peu importe sa composition. Ce reboisement [imposé par la loi](http://www.lot.gouv.fr/IMG/pdf/plaquettetechniquecoupes_ddt_crpf_v2017.pdf) peut se faire grâce à une plantation, mais aussi grâce à un procédé de [régénération naturelle assistée](https://www.reforestaction.com/magazine/regeneration-naturelle-assistee-une-solution-complementaire-au-reboisement).

De plus, il ne faut pas oublier que tous les boisements d'une surface supérieure ou égale à 25 hectares sont soumis à un plan de gestion obligatoire contrôlé par l'Etat. Comme évoqué précédemment, il peut s’agir de l’un de ces trois types de document de gestion : le PSG, le RTG et le CBPS.

### Les aides de l’État

Même si les projets de reboisement ont un coût, des aides de financement privés comme publics, délivrés à l’échelle locale ou nationale, existent.

Dans le cadre du Plan de relance national, un plan de reboisement des forêts françaises et de soutien à la filière bois de 200 millions d’euros a été mis en place. Un [fond forêt](https://agriculture.gouv.fr/reboiser-les-forets-francaises-poumons-verts-de-notre-territoire) a été intégré à ce plan de reboisement, afin de renouveler, diversifier et adapter les massifs forestiers au changement climatique.

Pour être informé des différentes aides financières disponibles, les équipes de Fransylva, ou encore des centres régionaux de la propriété forestière (CRPF) peuvent aider les propriétaires à s’y retrouver parmi les différents financements, qui peuvent changer d’une année à l'autre.

### Les financements proposés par Reforest’Action

Afin de permettre à de nombreux projets forestiers de voir le jour, Reforest’Action propose de financer des projets de restauration, de boisement, d'agroforesterie ou encore d'accompagnement à la [régénération naturelle assistée ](https://www.reforestaction.com/magazine/regeneration-naturelle-assistee-une-solution-complementaire-au-reboisement) des peuplements. Depuis plus de 10 ans, Reforest’Action s’attache à sauvegarder le patrimoine forestier français en soutenant de multiples projets de restauration sur l’ensemble du territoire français mais aussi en Europe et dans le monde, pour permettre aux forêts de s'adapter au changement climatique.

Pour savoir si un projet est éligible, consultez notre section dédiée aux [porteurs de projets](https://www.reforestaction.com/porteurs-de-projets).

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Tout savoir sur le reboisement

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Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

Agriculture régénératrice : les leviers fondamentaux actionnés par Reforest’Action

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Entreprise Familiale, ROUX TP a commencé son activité de terrassement en 1960\. Acteur régional majeur à échelle humaine, ROUX TP est aujourd’hui scindée en deux secteurs d’activités complémentaires : Le Terrassement /VRD et le Génie civil. Cela permet la réalisation de projet clef en main tels que: Démolition, Ouvrage de protection de berges, Déviation, Plateforme logistique, Aménagement urbain, Viabilisation, Ouvrage d’art, Réservoir d’eau, station de pompage, … Des travaux de qualités et un savoir-faire, acquit au cours de 4 générations. Entourés de femmes et d’hommes, nous construisons aujourd’hui pour le monde de demain.

ROUX TP

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Palétuvier rouge

Acacia mangium

Anacardier

Avocatier

Gmelina arborea

Oranger

In this sensitive environmental context, Reforest’Action works in partnership with a Guinean NGO, RENASCEDD (National Network of Civil Society for Environment and Sustainable Development), to plant around 125 000 trees in the Boffa prefecture, a hundred kilometres north of Conakry.

The project helps restore degraded forests around the associated villages and develop agroforestry. Thanks to the mangroves or forest-gardens, the forest ecosystems thus recreated will offer a multitude of priceless services for the climate, nature and local populations.

NO_POVERTY

ZERO_HUNGER

AFFORDABLE_AND_CLEAN_ENERGY

DECENT_WORK_AND_ECONOMIC_GROWTH

SUSTAINABLE_CITIES_AND_COMMUNITIES

CLIMATE_ACTION

LIFE_BELOW_WATER

LIFE_ON_LAND

PARTNERSHIP_FOR_THE_GOALS

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, de l’autonomie et en soutenant la culture et la spiritualité.

La Guinée Conakry connaît une dégradation croissante de son environnement et de ses forêts, ce qui constitue une menace pour les générations présentes et futures. L’agriculture traditionnelle, l’extraction artisanale du sel, le fumage de poisson, l’exploitation minière et l’explosion démographique sont les causes principales du déboisement dans les zones rurales. De plus, les côtes littorales de la Guinée ont également beaucoup souffert de la déforestation du palétuvier, avec des conséquences directes sur les conditions de vie des populations locales. 

Le RENASCEDD (Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable) est une ONG crée en 2016 par Sekou Amadou Diakité, dont le siège se trouve à Conakry, capitale de la Guinée. Organisation apolitique, à but non lucratif, le réseau regroupe des acteurs non-étatiques évoluant dans le domaine de l’environnement. Il est constitué de jeunes engagés dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Le RENASCEDD collabore avec différents partenaires au développement, tels que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), le FEM (Fonds Européen d’ajustement à la Mondialisation), les autorités administratives guinéennes et les élus locaux. Grâce au financement de Reforest’Action, le RENASCEDD déploie des projets de reforestation en Guinée aux côtés des communautés locales.

En Guinée, le projet de reforestation a pour objectif de créer des forêts jardins afin de permettre aux populations de récolter des fruits et de diversifier leurs sources de revenus grâce à l’agroforesterie. Il vise également à planter des palétuviers afin de restaurer les littoraux et de lutter contre la montée du niveau de la mer. 
Dans un contexte environnemental sensible, marqué par une déforestation croissante des forêts, Reforest’Action s’associe avec une ONG guinéenne, le RENASCEDD (Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable), pour planter des arbres. 

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Calliandra calothyrsus

Cèdre rose

Chêne soyeux

Croton megalocarpus

Markhamia

Prunier d'Afrique

Waterberry

Podocarpus falcatus

Tomate en arbre

Vitex keniensis

- Restauration d'une zone patrimoniale - Valorisation de terres à faible valeur ajoutée. - Génération de sources de revenus - Amélioration de la nutrition des familles. - Sensibilisation auprès des écoles du secteur - Formation des agriculteurs locaux aux méthodes de suivi et d'entretien de leurs plantations - Formation des femmes et de responsables locaux aux techniques de mise en pépinière

GOOD_HEALTH_AND_WELL_BEING

QUALITY_EDUCATION

REDUCED_INEQUALITIES

RESPONSIBLE_CONSUMPTION_AND_PRODUCTION

En raison de l’accroissement démographique, de l’extension des cultures et de l’abattage des arbres pour produire du charbon de bois, le Kenya ne possède plus que 7% de couverture forestière, contre 18% au début des années 1960\. Cette déforestation massive a un fort impact sur les populations locales : plus de 300 000 membres de diverses communautés ethniques telles que les Kikuyu et les Maasai dépendent des forêts du Mont Kenya et de ses ressources en fruits, en plantes médicinales et en eau pour vivre au quotidien. L'absence d'arbres participe également à la multiplication des épisodes de sécheresses. Dans ce contexte socio-climatique difficile, le projet conduit sur le terrain par l’association locale Trees for Kenya vise en priorité la restauration de l’écosystème naturel du Mont Kenya et l’amélioration de la sécurité des populations.

La forêt du Mont Kenya a connu une déforestation massive entre les années 1960 et les années 1990, et le gouvernement encourage les ONG et les communautés locales à la restaurer par la plantation d’arbres indigènes. L’ONG Trees For Kenya œuvre depuis 2012 dans la région du Mont Kenya, en partenariat avec le Service des Forêts du Kenya, chargé de protéger les forêts naturelles du pays. Depuis 2012, l'ONG a planté plus de 350 000 arbres, issus de pépinières locales, pour restaurer la forêt du Mont Kenya.

Au cœur de la forêt protégée du Mont Kenya, Reforest’Action s'associe à l'ONG Trees for Kenya afin de financer et de mettre en œuvre un projet de reforestation au triple objectif. Sur les terres d’altitude, le projet participe à la restauration de la forêt du parc national du Mont Kenya, essentielle au bon fonctionnement du cycle de l’eau. En aval, au sein des moyennes et basses terres recouvertes de plantations de thé et de café, la création de forêts-jardins en agroforesterie a pour objectif de soutenir le développement socio-économique des communautés d’agriculteurs. Au-delà des travaux forestiers, le projet permet également de sensibiliser les populations agricoles aux nombreux bénéfices de la plantation d’arbres sur leurs terres. Dans un troisième temps, via la distribution d’arbres dans les écoles de la zone, le projet inclut une dimension éducative qui permet d’impliquer la jeune génération.

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Mouroungue

Margousier

Pêcher

Pin du Mexique

Podocarpe à grandes feuilles

Tulipier du Gabon

Fruits: bois d'oeuvre: bois de chauffe: biodiversité: lutte contre l'érosion: maintien de la qualité de l'eau- Activités touristiques (visite: tours: vélo: hotellerie: etc.) - Sensibilisation auprès des écoles: mise en place d'une "green school"

Entre 1990 et 2010, la Tanzanie a perdu 19.4% de sa surface forestière, soit environ 8 millions d’hectares de forêts. Aujourd’hui, elle est encore l’un des pays du monde les plus déforestés, avec 400 000 hectares de forêts détruits par an. En cause, l’expansion des terres agricoles et des pâturages au détriment des forêts, les coupes liées à la production de charbon de bois et de bois de chauffage, et les feux de forêts dues aux activités industrielles.

Reforest’Action s’associe à la Société des Amis d’Usambara, pour restaurer la biodiversité des monts Usambara, sensibiliser les populations locales à l’importance des forêts et de l’agroforesterie, et les accompagner dans la gestion durable de leurs arbres.

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Spekboom

Reforest’Action is joining forces with C4 EcoSolutions and AfriCarbon, two South African companies into the protected reserves of Kuzuko and Koedoeskloof. The goal is to restore these ecosystems by planting more than 500,000 seeds of Spekboom, a local species which is essential to the ecological functioning of the region. The project will develop a new sustainable grazing management system to improve the carrying capacity of livestock without degrading the environment. Numerous benefits will also be generated: the return of biodiversity, including a population of elephants, rainwater infiltration improvement, restoration of arable land and improve the living conditions of the local populations.

Au sein de l’Eastern Cape, en Afrique du Sud, la désertification des terres est causée par la pression croissante du bétail sur les pâturages. Au sein de la région concernée par le projet, la raréfaction du Spekboom entraîne aujourd’hui la désertification des terres, le tarissement des ressources en eau et l’érosion de la biodiversité de la faune et de la flore. Il est donc essentiel de replanter cette essence pour obtenir le retour de la biodiversité, l’amélioration de l’infiltration des eaux de pluie et la restauration des sols arables.

Le projet est porté sur le terrain par Anthony Mills, géochimiste et expert en projets de développement environnementaux. Il est le fondateur de deux entre¬prises, AfriCarbon en 2009 et C4 EcoSolutions en 2015, qui assurent le déploiement technique et opérationnel du projet.

Financé par Reforest’Action depuis 2021 et conduit sur le terrain par deux entreprises sud-africaines, le projet de reboisement s’attache à restaurer des zones anciennement utilisées par les agriculteurs locaux comme pâturages pour leurs élevages de chèvres. Aujourd’hui dénuées de végétation et fortement dégradées, elles ont été rattachées aux réserves protégées de Kuzuko et Koedoeskloof. L’objectif est de repeupler ces zones de Portulacaria afra, une essence d’arbre connue sous le nom de Spekboom et essentielle au fonctionnement écologique de l’écosystème. Espèce clé de voûte, la disparition du Spekboom au sein de ces zones a entraîné la disparation d’un cortège d’espèces végétales et animales qui en dépendaient directement ou indirectement pour se développer. A l’image de la pièce architecturale, cette essence d’arbre porte ainsi tout un écosystème qui risque de s’effondrer si elle est définitivement supprimée. 

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Aulne andin

Cyprès

Eucalyptus

Recovery of degraded soils: conservation of water sources and fight against desertification - Valorisation of low value land. - Generation of income sources - Improvement of family nutrition. Protection and management of plantations in the initial phase Training in sustainable agriculture and pastoralism Social awareness of forestry and environmental issues Training and technical assistance in forestry and environmental management (installation and management).

CLEAN_WATER_AND_SANITATION

Situé à plus de 2000 mètres d’altitude, le paysage brumeux des hauts plateaux de Piura est trompeur. Il s’agit bien d’un écosystème aride, composé de forêts sèches et éparses, et menacé par la désertification. À ce climat difficile s’ajoute la déforestation, conséquence des besoins agricoles croissants. Selon le Servicio Nacional Forestal y de Fauna Silvestre, plus de 600 000 hectares de forêts ont été déboisés illégalement au cours des vingt dernières années dans la région de Piura. La province de Huancabamba, où se trouve le projet financé par Reforest’Action, présente le taux de déforestation le plus élevé. La quasi-absence de végétation expose les sols arables à l’érosion hydrique et éolienne, tandis que les périodes sans pluie assèchent dangereusement la ressource en eau et que les incendies représentent une menace grandissante. 

Reforest’Action s’associe à l’ONG péruvienne Progreso, fondée en 1993 et dotée de plus de 25 ans d’expérience dans le développement de systèmes agroforestiers, l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations de la région de Piura et la lutte contre le changement climatique. L’équipe de Progreso travaille main dans la main avec les gouvernements des districts locaux et les communautés paysannes. Progreso assurera le suivi des arbres et la sensibilisation des villageois à l’agriculture durable et à l’importance de préserver les forêts.

Démarré en 2019, il s’agit du deuxième projet de régénération d’écosystèmes naturels financé par Reforest’Action au Pérou. Sur les hauts plateaux de la région de Piura et en partenariat avec l’ONG péruvienne PROGRESO, les actions menées visent à régénérer les sols dégradés par l’érosion et à lutter contre la désertification. Planter des arbres est une façon efficace d’agir sur les sols, et a de nombreux effets positifs en cascade : meilleure infiltration de l’eau, lutte contre l’érosion hydrique, barrière contre les coulées de boue, récupération et maintien de la ressource en eau, ou encore amélioration de la fertilité des terres. À la surface, les houpiers des arbres agissent comme des brise-vents contre l’érosion éolienne. De plus, la présence de végétation dans le paysage génère également un microclimat plus humide, propice à l’agriculture et à l’élevage. 

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Projet Regeneration Naturelle Assistee EU_4 0123X000000a0LgQAI_4.jpg

Chêne pubescent

Pin sylvestre

Dans le Var, le peuplement concerné est un incroyable réservoir de biodiversité. Différentes essences (sapins, érables, pins) d’âges différents s’y côtoient, offrant un précieux patrimoine, plébiscité par la faune et la flore. Cependant, la régénération naturelle y est très abondante : le peuplement compte un nombre important de gaules, perches et petit bois, pouvant empêcher certains spécimens d’évoluer de manière optimale. Des travaux sylvicoles sont donc entrepris sur place pour entretenir et fortifier le peuplement. Des éclaircissements ont lieu, ainsi que des détourages et élagages, réalisés en faveur des essences minoritaires et dans l’optique d’apporter de la lumière au semis. Sur les essences feuillues diverses et le sapin, un travail de sélection ciblé est mené. Enfin, les arbres à vocation écologique (bois mort sur pied, au sol ou encore bois sénescents) sont conservés. Une démarche au service de la multifonctionnalité du massif et de la régénération naturelle de celui-ci. 

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

Certaines de ces tiges d'avenir méritent désormais un détourage pour leur permettre une croissance optimale. D'autres méritent également un élagage, lorsqu'elles sont susceptibles de produire à terme du bois de qualité. La génération pionnière de pins, désormais matures et parfois vieillissants, offre un remarquable « réservoir » d'arbres sénescents et de dendromicrohabitats.

Dans le Var, le peuplement concerné est un incroyable réservoir de biodiversité. Différentes essences (sapins, érables, pins) d’âges différents s’y côtoient, offrant un précieux patrimoine, plébiscité par la faune et la flore. Cependant, la régénération naturelle y est très abondante : le peuplement compte un nombre important de gaules, perches et petit bois, pouvant empêcher certains spécimens d’évoluer de manière optimale. Des travaux sylvicoles sont donc entrepris sur place pour entretenir et fortifier le peuplement. Des éclaircissements ont lieu, ainsi que des détourages et élagages, réalisés en faveur des essences minoritaires et dans l’optique d’apporter de la lumière au semis. Sur les essences feuillues diverses et le sapin, un travail de sélection ciblé est mené. Enfin, les arbres à vocation écologique (bois mort sur pied, au sol ou encore bois sénescents) sont conservés. Une démarche au service de la multifonctionnalité du massif et de sa régénération naturelle.

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Bigaradier

Palmier royal des Caraïbes

Papayer

Arbre de pluie

Anone réticulée

Baobab mauricien

Acajou des Antilles

Cacaoyer

Acajou cédrel

Chêne

Fruit à pain

Corossol épineux

Manguier

Figuier commun

- Production of 500,000 seedlings
- Training of beneficiaries
-  Knowledge transfer
- Use techniques as close as possible to those already known by farmers
- Encourage organic production

GENDER_EQUALITY

Découverte au XVe siècle par Christophe Colomb, l’île d’Hispaniola, regroupant Haïti à l’ouest et la République dominicaine à l’est, était couverte à 80% de forêts avec une grande diversité d’arbres. Aujourd’hui, Haïti est l’un des pays les plus déforestés au monde ; les surfaces boisées n’occupant plus que 2% de la surface totale du pays. Rien que sur l’année 2022, la déforestation dans le pays a émis 894 000 tonnes équivalent CO2\. Victime d’une extrême pauvreté, la population rurale est en effet contrainte de couper les arbres pour produire du charbon de bois, seul combustible disponible en l’absence de toute politique énergétique nationale. Mais les familles d’agriculteurs sont touchées par les impacts négatifs de la déforestation : appauvrissement des sols, baisse de la productivité, sécheresse prolongée, etc. 

Agrinotech signifie "nouvelles technologies agricoles". Il s'agit d'une association haïtienne spécialisée dans le déploiement de techniques agricoles favorables à une gestion vertueuse des ressources naturelles et au développement socio-économique des populations. Fondée par un groupe d’agronomes haïtiens et américains, Agrinotech se concentre notamment sur la conservation des sols et la préservation de l’environnement, et sur la formation des producteurs locaux aux nouvelles techniques d’agriculture durable.

Reforest’Action s’associe à l’association Agrinotech pour mener un projet d’agroforesterie à la fois porteur de sens et générateur d’impacts. Au sein de neuf sections de la région de Saint-Michel de l’Attalaye, notre partenaire œuvre à la formation et à la sensibilisation des populations locales à l’agriculture durable, seul moyen de subsistance viable face au dérèglement climatique. Des essences forestières, fruitières et médicinales sont ainsi intégrées aux cultures des paysans de la municipalité de Saint-Michel-de-l'Attalaye. Les objectifs principaux de cette démarche sont de soutenir la régénération du couvert végétal de la zone et d’assurer la sécurité alimentaire et économique des communautés locales. Toutefois, les bénéfices à long terme comprennent la préservation des sources d'eau et des nappes phréatiques menacées, l'augmentation du débit des cours d'eau dans la région de Saint-Michel, ainsi que l'approvisionnement de la population en bois durablement sourcé.

Bénéfices estimés des arbres plantés ou préservés

ROUX TP

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Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

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