Avec la mise en œuvre du partenariat avec
Reforest’Action en 2011, de nouvelles perspectives se sont dessinées : la plantation d’autres arbres que le
Jatropha est maintenant appuyée dans le cadre du programme EESF. Les paysans se sont donc réunis pour évaluer leurs besoins : des fruitiers pour se nourrir et dégager des revenus, des arbres pour produire du bois, mais aussi des arbres pour renforcer les haies vives autour des parcelles agricoles. C’est le cas de l’acacia mellifera. C’est donc en ce moment que les premiers paysans plantent ces «
arbres de diversification ». Mbaye, un paysan de la fédération, a fini le rempotage des acacias mellifera, et maintenant ces jeunes arbres sont prêts à être mis en terre. «
Les plantations sont bien rythmées : on commence par le Jatropha car il est associé aux champs agricoles et il a besoin de temps pour les racines s’ancrent bien. Puis on plante les acacias et eucalyptus en bordure de champs. Et enfin les fruitiers car on a pris du retard cette année, et on doit attendre que les jeunes plants soient suffisamment développés en pépinière avant de la transplanter en champs ». La diversification du programme EESF avec l’arrivée de nouveaux arbres dans les pépinières prend du temps. Les paysans doivent apprendre à cultiver ces arbres, à les intégrer à leurs parcelles agricoles et à les valoriser au mieux. Pour cela, le programme EESF se repose sur des parcelles expérimentales des leaders. Mbaye est un des paysans moteurs du programme. Il nous explique : «
Sur mes parcelles, je teste des systèmes de plantation en mélangeant arbres et cultures agricoles. Cette année je plante 1500 acacias mellifera pour renforcer ma clôture. Ensuite je fais venir les autres paysans qui s’inspirent de mon travail ».