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Comment inclure les communautés locales pour développer un projet adapté et durable ?

**D’un manguier planté au Sénégal par Stéphane Hallaire en 2010 naît Reforest’Action, une entreprise visionnaire qui entend faire de la plantation participative un véritable levier d’action citoyenne. Quinze ans plus tard, grâce à notre capacité à innover et à nous renouveler, grâce à notre expérience du terrain et grâce à la confiance de plus de 3600 entreprises, nous poursuivons notre mission de régénérer les écosystèmes forestiers et agroforestiers à grande échelle dans un contexte accru de défis environnementaux planétaires. A l’occasion de notre anniversaire, redécouvrez l’histoire de cette aventure collective au service du vivant !**

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## Reforest’Action, pionnier de la plantation participative 

### La révélation du manguier sénégalais
En juillet 2010, Stéphane Hallaire voyage au Sénégal et découvre un projet de reforestation. Il y plante son premier arbre, un manguier. C’est une révélation. A son retour en France, il quitte son travail et fonde Reforest’Action. Chaque jour, à l’heure du déjeuner, Stéphane se promène en forêt et réfléchit à sa stratégie. C’est ainsi que naît l’idée de la plantation participative (ou crowdplanting) : et si chacun pouvait planter en ligne l’arbre qu’il finance ? En octobre 2010, le premier site Internet de Reforest’Action voit le jour.

### Reforest’Action gagne la confiance des entreprises 
Très vite, les premières entreprises accordent leur confiance à Stéphane et à Reforest’Action, et financent la plantation de milliers d’arbres au Sénégal. Afin de développer de nouveaux projets, Stéphane se rend au Pérou en 2011 et en Inde en 2012. L’année suivante, c’est au Guatemala et en Haïti que s’enracinent de nouveaux partenariats. Depuis son petit bureau à Rueil-Malmaison, Reforest’Action continue à étendre le champ de son action en faveur des forêts. 

### Se réinventer pour mieux continuer
Malgré ces premiers succès, l’éloignement géographique entre les projets de reforestation et les entreprises françaises entraîne une baisse importante de l’activité. Mais Reforest’Action va savoir se réinventer en se lançant, en 2014, dans le développement de projets forestiers en France, au plus proche des entreprises. C’est l’innovation que celles-ci attendaient pour s’engager à nouveau avec enthousiasme.

### Célébrer les premiers grands succès 
En 2015, Reforest’Action souffle ses 5 bougies et devient lauréat du programme « Investissements d’avenir » de l’ADEME. Fin 2016, Reforest’Action franchit le cap du million d’arbres plantés dans le monde grâce au soutien de plus de 1000 entreprises et de 50 000 citoyens. En 2017, de nouveaux membres viennent renforcer l’équipe. Des projets forestiers continuent à naître partout en Europe, mais aussi au Maroc et en Indonésie. La même année, Reforest’Action lance un nouveau site Internet pour inclure plus largement les entreprises et les citoyens en faveur des forêts. 

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## Une croissance portée par notre engagement et notre expertise

### Les citoyens se mobilisent aux côtés de Reforest’Action
L’année 2019 marque un tournant dans le développement de Reforest’Action. De nouveaux projets s’ouvrent à l’international mais également en Europe. Reforest’Action fonde le Mois de la Forêt, dont la première édition, tenue en mars 2019, touche 7 millions de Français et contribue à un élan citoyen croissant. Des TPE aux grandes sociétés en passant par les entreprises de taille intermédiaire, nombre d’entre elles deviennent contributrices de notre action. Fin 2019, Reforest’Action rassemble 19 collaborateurs, soit deux fois plus qu’un an auparavant.

### Pandémie et résilience
En 2020, c’est le dixième anniversaire de Reforest’Action - 10 ans consacrés aux enjeux et aux bénéfices de la reforestation, 10 ans de découvertes et de professionnalisation, et 10 millions d’arbres plantés. Malgré une saison de plantation impactée par la pandémie de COVID-19, l’année est exceptionnelle : une croissance forte et rapide, de nouveaux bureaux, une douzaine de recrutements grâce auxquels l’équipe se renforce de talents multiples et diversifiés, et la création d’un réseau mondial de Project Officers qui nous permet de déployer notre expertise au plus près des zones où nous agissons et au plus près de nos porteurs de projets locaux.

### La reconnaissance internationale de notre action
En tant que co-initiateur du [_Global Forest Summit_](https://www.reforestaction.com/magazine/le-global-forest-summit-un-evenement-pour-accelerer-laction-en-faveur-des-forets) en 2021 et intervenant à l’Assemblée Générale du Forum des Nations unies sur les Forêts, notre fondateur, Stéphane Hallaire, contribue à renforcer le dialogue multipartite mondial pour la protection et la restauration des forêts. Il joue également un rôle proéminent au sein de la [_Circular Bioeconomy Alliance_](https://www.reforestaction.com/magazine/reforestaction-rejoint-la-circular-bioeconomy-alliance) fondée par le Roi Charles III dans le cadre de la Sustainable Markets Initiative. 
Alors que l’ONU lance la [Décennie des Nations unies](https://www.reforestaction.com/magazine/decennie-des-nations-unies-pour-la-restauration-des-ecosystemes-comprendre-ses-enjeux-en) pour la restauration des écosystèmes en 2021 et souligne la nécessité de tripler les investissements dans les [_Nature-based Solutions_](https://www.reforestaction.com/magazine/les-solutions-fondees-sur-la-nature-au-coeur-de-laction-climatique-mondiale) d’ici 2030 pour répondre efficacement aux crises environnementales, Reforest’Action se fixe comme ambition de planter ou préserver 1 milliard d’arbres avant cette échéance. 

![RA-2024.png](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/RA_2024_c36552c0a2.png)

## De nouveaux piliers stratégiques 

### Marché carbone volontaire & agriculture régénératrice
A partir de 2022, Reforest’Action prend un nouveau virage dans son histoire. En considérant que le marché carbone volontaire est une source majeure de financement nécessaire à l’atteinte des objectifs climatiques, nous accélérons le développement de [projets certifiés](https://www.reforestaction.com/solutions-neutralite-carbone) de haute qualité, conçus pour avoir un impact fort sur le climat, la biodiversité et les communautés, en priorisant les projets de séquestration, conformes aux plus hautes exigences internationales. Ces derniers, plus longs et plus complexes à développer, démontrent plus concrètement les bénéfices en matière de stockage. Nos premiers projets certifiés voient le jour au Brésil, en Afrique du Sud et au Rwanda. 
En tant qu’expert de l’agroforesterie, nous développons également des projets d’[agriculture régénératrice](https://www.reforestaction.com/agriculture-regeneratrice), qui peuvent être développés au sein de la chaîne de valeur des entreprises ou au-delà, afin de leur permettre d’agir pour la régénération du vivant tout en répondant à leurs enjeux spécifiques ou sectoriels.

### Pilotage de l’impact et R&D
Grâce au développement d’un Pôle dédié [à l’impact et à la R&D](https://www.reforestaction.com/impact), nous développons un système complet d’information et d’analyse de données autour des écosystèmes forestiers et agroforestiers et de leurs bénéfices pour le climat, la biodiversité, le système sol-eau et les communautés. Cette approche globale du pilotage de l’impact, unique sur le marché, est soutenue par 15 ans d’expérience, des méthodologies scientifiquement validées et des outils technologiques. Elle s’adosse au lancement d’une [plateforme digitale de MRV](https://www.reforestaction.com/magazine/impact-plateforme-mrv), qui permet à nos équipes de collecter et d’analyser des données fiables et vérifiables sur la mise en œuvre, le suivi et la mesure d’impact des projets, et de restituer des indicateurs clés à destination des entreprises qui financent ces projets.

### Des investisseurs à grande échelle
La croissance de l’entreprise se poursuit. En 2024, nous accueillons les investisseurs [blisce/ et Eiffel Essentiel](https://www.eiffel-ig.com/articles/reforestaction-attire-les-investisseurs-blisce-et-eiffel-essentiel-a-hauteur-de-20-millions-deuros/) pour accélérer le développement de notre technologie de pilotage de l’impact et le déploiement de projets de restauration des écosystèmes naturels certifiés à grande échelle. En 2025, Reforest’Action compte plus de 90 collaborateurs, dont une dizaine de Project Officers basés au plus près des projets sur le terrain.
Au total, depuis 2010, plus de 1650 projets ont été menés à travers 45 pays sur une superficie de plus de 35 000 hectares, grâce aux financements de plus de 3 600 entreprises.

**Avec 15 ans d'expérience, Reforest'Action est aujourd’hui un acteur historique reconnu et de confiance dans les Nature-based Solutions, grâce à son expertise en restauration des écosystèmes et son approche collaborative avec ses partenaires locaux. La suite de l’histoire, c’est avec vous qu’elle s’écrit : [contactez-nous](https://www.reforestaction.com/contact) !**

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Reforest’Action : 15 ans d’engagement et d’innovation au service du vivant

Reforest'Action organise un webinaire pour guider les entreprises dans leur stratégie de contribution carbone et dépasser les problématiques liées au choix des projets et aux modalités d'investissement. 

![Bannière webinaire 2 (600 x 338 px) 1.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Banniere_webinaire_2_600_x_338_px_1_ed8b918efd.jpg)

📅 Date : 10 avril 2025

⏰ Heure : 12h (30 minutes de présentation, 15 minutes de questions réponses)

📍 En ligne – [Inscription gratuite](https://events.zoom.us/ev/AhdLXIhzNfAnOaL8wv1l6lVsaptXU0i-woSUXts7nmW-EhnWJ4xL~AvRJ1FZhkTHu4DbJcz1wmB3jXmXLPtDChJXmCPuAYDmcfkAUI3jBWsFY3g)

Investir dans des projets de séquestration carbone basés sur la nature (ARR) ou dans des crédits carbone (VCU’s) de haute qualité est une opportunité clé pour les entreprises engagées dans une stratégie climat à long terme. Mais comment s'assurer d'investir avec confiance ?

Dans ce webinaire, nous explorerons :

✅ Les critères de sélection essentiels pour des projets de haute qualité, afin de minimiser les risques et de maximiser l'impact.

✅ Les différentes solutions de financement adaptées aux besoins d’anticipation stratégique des entreprises.

Que ce soit via l’achat de crédits carbone à terme (offtake), l’investissement en direct dans des projets rigoureusement sélectionnés ou via un fonds spécialisé de capital naturel, ce webinaire vous fournira les clés pour des décisions d’investissement plus sûres et plus intelligentes.

**Inscrivez-vous dès maintenant**
[Réservez votre place gratuitement ici](https://events.zoom.us/ev/AhdLXIhzNfAnOaL8wv1l6lVsaptXU0i-woSUXts7nmW-EhnWJ4xL~AvRJ1FZhkTHu4DbJcz1wmB3jXmXLPtDChJXmCPuAYDmcfkAUI3jBWsFY3g)

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[WEBINAIRE] Crédits carbone : identifier et investir dans des projets NbS de qualité

## LE MARCHÉ EN 2024 : défis et principaux enseignements

En 2024, les investissements dans le marché volontaire du carbone (VCM) ont encore ralenti, les investisseurs attendant des signaux plus clairs pour passer à l’action. Les inquiétudes concernant l'efficacité des projets de contribution carbone, notamment des projets de réduction REDD+, ont alimenté le scepticisme et affecté la crédibilité des Solutions fondées sur la Nature (NBS). Selon la SBTi (Science Based Targets Initiative, février 2024), la qualité des crédits carbone reste un facteur dissuasif majeur pour les entreprises. Pourtant, les NbS demeurent essentielles, représentant un tiers des efforts d'atténuation nécessaires face au changement climatique (source : PNUE).

Parallèlement, de nouvelles initiatives ont émergé dans l’objectif de renforcer la gouvernance du marché volontaire du carbone : l’ICVCM (Integrity Council for the Voluntary Carbon Market) a commencé à déployer ses 10 principes fondamentaux (Core Carbon Principles), la SBTi a clarifié les directives de son programme BVCM (Beyond Value Chain Mitigation), et les négociations concernant les articles 6.2 et 6.4 de l’Accord de Paris ont largement progressé. Ces différents cadres contribuent petit à petit à façonner un marché de haute intégrité, tant sur le plan de l'offre que de la demande. 

**Dans ce contexte, les investisseurs doivent dès maintenant se concentrer sur l’identification et la sécurisation de crédits carbone de haute qualité. L’évaluation minutieuse de chaque projet, afin de sélectionner ceux qui répondent aux critères d'intégrité les plus stricts, est essentielle pour anticiper efficacement leur stratégie climat.**

**Pour identifier les projets de haute intégrité, téléchargez notre [guide](https://info.reforestaction.com/factsheet-1-FR) et décrouvrez les critères à inclure dans votre stratégie d'investissement.**

## CRITÈRE #1 Bénéfices fondamentaux : des projets qui cochent toutes les cases

Investir dans un projet de séquestration carbone fondé sur la nature nécessite tout d’abord d’évaluer son niveau de multifonctionnalité. Les projets de haute intégrité visent non seulement la création de puits de carbone, mais aussi la maximisation des impacts positifs, que l’on appellera « bénéfices fondamentaux », sur les communautés et les écosystèmes. Les Solutions fondées sur la Nature (NbS) sont de typologies variées, telles que le boisement, le reboisement, l'agroforesterie, l'amélioration de la gestion forestière et des pratiques agricoles (IALM) ou encore la restauration et la conservation des zones humides (carbone bleu). Malgré leur différence, l’ensemble d’entre elles génèrent des bénéfices durables et multifonctionnels en matière de biodiversité, de moyens de subsistance des communautés et d'amélioration des systèmes sol-eau.

![Core benefit community livelihoods High Integrity Project.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Core_benefit_community_livelihoods_High_Integrity_Project_f0841b1022.jpg)
_Des agriculteurs bénéficiaires du projet MuLaKiLa project au Rwanda, développé par Reforest'Action, lors d'une session de formation dispensée par l'équipe projet._ 

La question que tout le monde se pose #1

**Les standards internationaux du carbone évaluent-ils les bénéfices fondamentaux des projets ?** Les principaux organismes de certification, tels que le VCS (Verified Carbon Standard) et le Gold Standard, exigent que les projets contribuent de façon significative à au moins trois objectifs de développement durable (ODD). Toutefois, pour une évaluation plus approfondie, les investisseurs peuvent envisager d’avoir recours à des certifications supplémentaires telles que le label CCB (Climate, Community & Biodiversity) de Verra.

## CRITÈRE #2 Additionnalité et principe de prudence : une combinaison gagnante 

D’une part, l'additionnalité est un facteur essentiel qui permet de s’assurer que les absorptions de CO2 n’auraient pas lieu sans la finance carbone. Les critères de démonstration de l'additionnalité varient selon les standards et les méthodologies, mais exigent de prouver que les fonds obtenus sont essentiels à la viabilité du projet. D’autre part, le principe de prudence dans la quantification du carbone est tout aussi important et repose sur deux facteurs :

**1. Les baselines :** les scénarios de référence permettent de déterminer ce qui se passerait en l'absence du projet. Les baselines sont le fondement du calcul du carbone additionnel stocké, mais sont également la base de mesure de l’ensemble des bénéfices fondamentaux qui sous-tendent la multifonctionnalité du projet.
		 
**2. La quantification du carbone :** les calculs de projection de séquestration carbone doivent veiller à ce que le nombre de crédits émis reflète les absorptions de CO2 réelles, et ainsi éviter les surestimations. Adopter une approche raisonnable et prudente, dite « conservatrice », est essentiel pour préserver l'intégrité du marché volontaire du carbone. 

La question que tout le monde se pose #2 

**Les projets de séquestration basés sur les forêts répondent-ils aux critères d'additionnalité et de quantification ?** Les forêts sont parmi les puits de carbone les plus efficaces au monde. Après des décennies de recherche scientifique soutenant leur potentiel de séquestration, la courbe de stockage du carbone par les végétaux peut être modélisée et vérifiée avec une grande précision. Les terres déboisées ou dégradées fournissent de surcroît des baselines claires, renforçant les démonstrations d'additionnalité.

## CRITÈRE #3 Transparence, équité et traçabilité : les clés d’un engagement responsable

Une gouvernance solide est essentielle pour garantir l'intégrité des projets de séquestration carbone, et doit se baser sur les notions suivantes :

- **Une transparence totale :** garantir une divulgation claire des informations et des processus de prise de décision limpides ;
- **Un modèle solide de partage des bénéfices :** garantir une répartition équitable des avantages financiers, environnementaux et sociaux ;
- **Une traçabilité renforcée :** assurer un suivi à long terme des achats, retraits et autres transactions impliquant les crédits carbone émis par le projet ;
- **La validation et la vérification par des tiers :** garantir la réalisation effective des objectifs de séquestration du carbone et des autres impacts déclarés.

Ces quatre facteurs sont fondamentaux pour maintenir la qualité des crédits carbone émis sur le marché, et garantir la cohérence et la crédibilité du processus de vérification.

La question que tout le monde se pose #3 

**Comment garantir une répartition équitable de la valeur ?** Un modèle solide de partage des bénéfices permet que les avantages financiers, sociaux et environnementaux du projet profitent aux communautés, aux peuples autochtones et aux propriétaires fonciers. Cette approche vise à garantir l'équité, l'inclusion et l'alignement des impacts du projet sur les besoins des parties prenantes locales. Les standards du carbone les plus rigoureux intègrent ces principes dans les critères de conception des projets.

## CRITÈRE #4 Monitoring et reporting : la preuve est dans l’impact 

Le processus de monitoring permet de déterminer si un projet atteint ses objectifs en matière de stockage du carbone et de bénéfices fondamentaux. Tout au long de la vie du projet, il s’agit de s'assurer que les impacts attendus se produisent comme prévu et que les baselines guidant ces estimations sont encore valables. Une combinaison de protocoles de terrain, de télédétection et d'outils géomatiques est nécessaire pour contrôler la stabilité et la santé des écosystèmes, ainsi que pour mesurer de façon précise leurs impacts sur la nature et les communautés locales. 

![Core benefit biodiversity High Integrity Project.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Core_benefit_biodiversity_High_Integrity_Project_36152c2e6b.jpg)
_Le projet MuLaKiLa au Rwanda a été conçu pour améliorer la connectivité entre deux forêts natives, créant ainsi un corridor écologique particulièrement utile pour les oiseaux. La matrice de connectivité est donc un indicateur qui sera monitorié dans la durée._ 

La question que tout le monde se pose #4 

**Que nous apprend un plan de monitoring validé par un tiers ?** Le plan de monitoring est un document fondamental qui décrit les procédures de collecte de données, les principaux indicateurs d'impact et les étapes de suivi et d’évaluation de la performance du projet. Il doit être basé sur des méthodes transparentes et validées scientifiquement, couvrir des indicateurs clés de multifonctionnalité et être capable de s’adapter à des conditions changeantes.

## CRITÈRE #5 Sur la route de la permanence : atténuer et répartir le risque

La maximisation de la permanence est un enjeu crucial dans le développement de projets à grande échelle. Il est primordial d'analyser et de comprendre les risques spécifiques au terrain, car ces facteurs influencent directement la durabilité du projet, la réalisation des impacts attendus, ainsi que la valorisation des investissements. Toutefois, reconnaître qu'il est impossible de supprimer complètement les risques est la clé du succès. En effet, la réussite d’un projet réside dans la gestion proactive des variables inévitables et l'anticipation efficace des risques, et s’appuie sur une approche la plus transparente possible. 

La question que tout le monde se pose #5 

**La due diligence peut-elle réellement contribuer à réduire les risques ?** Oui. La due diligence est un outil essentiel pour identifier et évaluer les risques, y compris les risques d'origine humaine (tels qu’un changement d'affectation des terres) et d'origine naturelle (tels que les aléas climatiques), les risques externes (tels que l'instabilité politique) et internes (tels que la dépendance aux personnes clés). En favorisant la transparence et en garantissant l’alignement des parties prenantes avec les objectifs environnementaux et sociaux, le processus de due diligence renforce la confiance des investisseurs et la durabilité des projets.

### Ce qu'il faut retenir : deux points clés pour rester sur la bonne voie

**1) Investissez dans des projets qui répondent aux normes de qualité les plus élevées en matière de climat, de biodiversité et d'inclusion des communautés.** Seuls les projets à forte multifonctionnalité seront en mesure de soutenir véritablement la stratégie climat de votre entreprise, tout en contribuant à élever les standards du marché volontaire du carbone.

**2) Contribuez à une dynamique positive pour rétablir la confiance et la crédibilité du marché.** Pour qu'une action climatique significative soit possible, il est essentiel que toutes les parties prenantes s’alignent sur des principes de transparence, de traçabilité, de répartition équitable de la valeur et de prise de décision inclusive. Le financement de projets de haute intégrité nécessite également le soutien des investisseurs dans des modèles financiers innovants qui favorisent le partage des risques.

**Vous souhaitez investir dans un projet de séquestration carbone fondé sur la nature de haute qualité ? Téléchargez notre [guide pour en découvrir davantage sur les critères](https://info.reforestaction.com/factsheet-1-FR) à prendre en considération avant d'investir, ou [prenez contact avec nos équipes d’experts.](https://www.reforestaction.com/contact)**

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Quels critères pour une séquestration carbone de haute intégrité ? L’éclairage de Reforest'Action sur les Solutions fondées sur la Nature 

## La séquestration carbone, un processus climatique essentiel ?

### Un axe majeur de régulation du climat

Les Gaz à Effet de Serre, ou GES, sont présents dans l’atmosphère terrestre et interceptent les infrarouges émis par le sol après réception du rayonnement solaire. Ils agissent comme une serre naturelle qui permet de conserver assez de chaleur sur Terre pour y vivre. Les deux principaux gaz responsables de l‘effet de serre sont la vapeur d’eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2). 

Toutefois, l’augmentation de certains de ces gaz provoquée par les activités humaines conduit au réchauffement global du climat. Depuis le début de l’ère industrielle, c’est à dire depuis l’année 1750 environ, l’homme a provoqué une augmentation de la chaleur retenue par la planète équivalent à 1% du rayonnement solaire1. À elles seule, les émissions de CO2 d’origine anthropique sont responsables d’un peu moins de 65% de l’effet de serre additionnel1. Elles proviennent pour l’essentiel de la combustion des énergies fossiles et du phénomène de déforestation, en zone tropicale, qui libère le carbone stocké dans la biomasse des forêts sous forme de CO2. En raison de la responsabilité non négligeable du CO2 dans le réchauffement climatique, les efforts de réduction et de séquestration se concentrent principalement sur le « carbone ». 

La séquestration carbone est un procédé qui vise le stockage durable de carbone hors de l’atmosphère, dans des réservoirs adaptés. La séquestration a donc un effet direct sur la régulation du climat. C’est pourquoi elle constitue un axe majeur de mise en œuvre de l'Accord de Paris, qui vise à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

### Le socle du concept de neutralité planétaire

Le premier jalon temporel de l’Accord de Paris (article 4) est l’atteinte de la neutralité carbone planétaire au cours de la seconde moitié du XXIe siècle. Cet objectif nécessite d’arriver à un équilibre entre les émissions anthropiques de GES et leur absorption, ou séquestration, par les réservoirs planétaires. La séquestration carbone constitue donc l’un des deux procédés essentiels pour aboutir au point de neutralité, avec la réduction des émissions. Étant donné l’urgence climatique, il est aujourd’hui devenu impératif d’agir sur les deux côtés de la balance en parallèle.

![Neutralité carbone.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Neutralite_carbone_7e1784c37d.jpg)

### Les puits de carbone terrestres

La séquestration s’inscrit dans [le cycle naturel du carbone](https://www.reforestaction.com/magazine/role-forets-cycle-carbone) qui décrit l’ensemble des réactions biochimiques engageant cet élément chimique dans la nature. Le captage naturel du carbone est rendu possible grâce à différents procédés impliquant la matière organique et minérale. Parmi eux, on peut citer la photosynthèse des végétaux qui permet de stocker le CO2 atmosphérique au sein de la biomasse, ou encore la décomposition de matière organique dans les sols. 

Un [puits de carbone](https://www.reforestaction.com/magazine/quest-ce-quun-puits-de-carbone) est un réservoir qui capte le carbone atmosphérique et le stocke à long terme et en grande quantité. Les projets de séquestration ont donc comme principe de base le développement de puits de carbone. Il peut s’agir de réservoirs naturels, dits biologiques, ou artificiels, c’est-à-dire issus de l’ingénierie humaine. Les principaux réservoirs terrestres naturellement présents dans la nature sont : 

- **Les océans,** qui constituent le puits de carbone le plus important grâce à la dissolution du CO2 dans l’eau de mer et l'activité du phytoplancton ; 
 
- **Les forêts,** qui stockent le carbone dans la biomasse (bois, racines) via le processus de photosynthèse réalisé par les végétaux, ainsi que dans le sol forestier ;
 
- **Les sols,** qui stockent une grande quantité de carbone sous forme de matière organique ou de matériaux carbonatés ;

- **D’autres écosystèmes naturels** tels que les tourbières, les marais ou les prairies, qui stockent du carbone dans les végétaux qu’ils contiennent, ainsi que dans le sol. 

![Séquestration naturelle du carbone.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Sequestration_naturelle_du_carbone_bb5a02917e.jpg)

## En quoi consiste un projet de séquestration carbone ?

### Séquestration et évitement : quelle différence ?

Les projets de séquestration et les projets d'évitement représentent deux approches distinctes pour lutter contre le changement climatique, chacune jouant un rôle important mais différent.

- **Séquestration :** les projets de séquestration impliquent la capture et le stockage à long terme du CO2 déjà présent dans l'atmosphère. Ils peuvent être basés sur des procédés naturels, connus sous le nom de [Solutions fondées sur la Nature](https://www.reforestaction.com/magazine/les-solutions-fondees-sur-la-nature-au-coeur-de-laction-climatique-mondiale) (NbS), ou sur des systèmes de captage du carbone artificiels. Le cycle du carbone étant un processus s’inscrivant dans la durée, les résultats des projets de séquestration ne sont visibles qu’à long terme. 
 
- **Évitement ou réduction :** ces projets consistent à diminuer les émissions de CO2 par l'adoption de technologies et de pratiques plus propres et plus efficaces. Cela peut concerner l'amélioration de l'efficacité énergétique ou industrielle, les énergies renouvelables, l’adoption de pratiques agricoles durables, l’économie circulaire, etc. La viabilité de tels projets est fondée sur un scénario de référence contrefactuel (baseline) qui permet de prouver qu’il y a bien eu réduction ou évitement par rapport à une situation initiale. Les effets des projets d’évitement sont immédiats, car ils concernent des émissions qui auraient eu lieu à court termes. 

### Les Solutions fondées sur la Nature (SfN)

Les projets de création de puits de carbone naturels apparaissent aujourd’hui comme la façon la plus efficace et la plus sure de retirer et stocker durablement le carbone de l'atmosphère. De plus, les écosystèmes fournissent bien d’autres services, notamment pour la biodiversité et le bien-être humain. Ceci constitue un argument en faveur du développement de projets de restauration des espaces naturels, qui peuvent être de différentes nature : 

- Les **projets de reforestation et d’afforestation** visent à créer ou restaurer des écosystèmes forestiers, que ce soit sur des terres récemment déboisées ou depuis longtemps dégradées. La gestion améliorée des forêts exploitées commercialement permet également l'augmentation des stocks de carbone. Les forêts mondiales absorbent environ 15,6 gigatonnes de CO2 chaque année, ce qui représente trois fois les émissions annuelles des États-Unis2. 
 
- Les **projets de restauration des zones humides,** ou de carbone bleu, visent la capture et la séquestration du carbone dans les écosystèmes aquatiques et côtiers, tels que les herbiers marins et les mangroves. Bien qu'elles n'occupent que 5 à 8 % de la surface terrestre, ces zones renferment entre 20 et 30 % de l'ensemble du carbone organique du sol3. 
 
- Les **projets de gestion améliorée des terres agricoles** se concentrent sur le renforcement du stockage du carbone dans les sols cultivés grâce à une transition vers des pratiques plus durables et régénératrices. 
 
- Les **projets d’agroforesterie** visent à intégrer des arbres et des arbustes dans les zones de culture et d'élevage et permettent ainsi d’améliorer le captage du carbone à la fois dans les éléments ligneux et dans les sols. 

### Les solutions technologiques de stockage du carbone

Les NbS sont actuellement les solutions plus efficaces et les mieux maîtrisés pour séquestrer le carbone à grande échelle. Cependant, elles présentent des risques liés à la complexité des processus naturels. C’est pourquoi des alternatives technologiques de captage du CO2 sont en cours de développement et pourraient jouer un rôle important à l'avenir dans la lutte contre le changement climatique : 

- **La capture directe de l’air (DAC) :** la méthode de Direct Air Capture (DAC) vise à capter le CO2 dans l'air ambiant par des filtres - via des procédés chimiques ou physiques - souvent directement là où il est rejeté, soit à proximité des sites industriels. Une fois capturé, le CO2 doit encore être stocké durablement grâce à d’autres processus artificiels. La technologie DAC est encore peu mature et fait face à des défis techniques et économiques. 
 
- **La capture, la valorisation et le stockage du carbone (CCUS) :** l’acronyme Carbon Capture, Utilisation and Storage (CCUS) correspond à un ensemble de technologies permettant de capturer, transporter et injecter le CO2 dans des réservoirs souterrains, tels que des formations géologiques ou d’anciens gisements de pétrole et de gaz. Cette technique vise également l’utilisation du carbone comme ressources pour la fabrication de produits de valeur comme le méthanol.

## Les projets de séquestration, une solution pour les entreprises ?

Aujourd’hui, plusieurs obligations et tendances réglementaires incitent les entreprises à réduire drastiquement leurs émissions. Dans le cadre du [marché réglementaire européen,](https://www.reforestaction.com/magazine/la-finance-carbone-au-service-du-climat) ou Système d'Échange de Quotas d'Émission (SEQE), les entreprises des secteurs de l'énergie, de l'industrie et de l'aviation doivent se conformer à des quotas d'émissions de CO2. En parallèle, le reporting extra-financier est renforcé en Europe au travers de la mise en place de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Toute entreprise de plus de 250 salariés doit faire son bilan carbone et fournir des informations détaillées sur sa politique climatique.  

### L’objectif Net Zéro de la SBTi

Un nombre croissant d'entreprises s'engage sur des objectifs de réduction de leurs émissions de GES validés par la Science Based Targets initiative. [L'objectif Net Zero de la SBTi](https://www.reforestaction.com/magazine/standard-sbti) est une initiative lancée en 2021 pour aider les entreprises à atteindre le « zéro émission nette », grâce à une méthodologie crédible et basée sur des données scientifiques. Dans ce cadre, une entreprise s’engage à réduire ses émissions de GES de 90 à 95% avant 2050.

### La compensation carbone volontaire

En parallèle des actions menées dans leur chaîne de valeur pour réduire au maximum leurs émissions, les entreprises sont encouragées à investir dans des projets en dehors de leur chaîne de production. Un projet de séquestration certifié par un standard international génère des « crédits carbone » qui peuvent être achetés par une entreprise dans une démarche volontaire : c’est ce qu’on appelle la « compensation carbone » ou « contribution carbone ». Dans ce domaine, la tendance est cependant à la transparence et à l'authenticité pour maintenir la crédibilité des entreprises et des crédits sur le marché, et ainsi éviter toute forme de greenwashing. 

**Parce que les forêts jouent un rôle majeur dans l’absorption du CO2, les projets de restauration des écosystèmes forestiers sont des actions vitales pour l’adaptation aux changements climatiques actuels et leur atténuation sur le long terme. Retrouvez [notre solution d’investissement dans des projets forestiers certifiés](https://www.reforestaction.com/developpement-projets-carbone-certifies) pour anticiper dès maintenant la stratégie climat de votre entreprise et créer de la valeur à long terme.**

**Vous souhaitez échanger avec nos experts ? [C’est par ici !](https://www.reforestaction.com/contact)** 


_1 Quels sont les gaz à effet de serre ? Jean-Marc Jancovici, 2007_
_2 Source : NASA_
_3 Source : IPCC_


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Les projets de séquestration carbone sont-ils un moyen efficace de lutter contre le changement climatique ? 

**Les forêts couvrent environ 30 % de la surface des terres émergées et séquestrent près de la moitié du carbone contenu par les écosystèmes terrestres. Elles jouent ainsi un rôle majeur dans l'atténuation du changement climatique à l’échelle planétaire en capturant et stockant le carbone issu du CO2. Mais comment les écosystèmes forestiers parviennent-ils à stocker ce carbone ? Où est-il séquestré et pour combien de temps ? Autant de questions cruciales pour comprendre le rôle majeur des forêts, tant dans l’adaptation à la crise du climat que dans son atténuation à long terme.** 

## Le cycle du carbone en forêt : photosynthèse et respiration végétale

Le cycle du carbone organique est affecté par l’interaction de deux flux principaux : la photosynthèse et la respiration. Apparue il y a 3,8 milliards d’années, la photosynthèse est un processus bioénergétique. Ce flux permet à un organisme végétal de produire des glucides (sucres qui composent, notamment, la sève élaborée) en utilisant : 
- l’énergie solaire captée par la chlorophylle contenue dans les feuilles, 
- l’eau et les sels minéraux, qui constituent ensemble la sève brute puisée par les racines, 
- et le CO2 de l’atmosphère, dont le carbone est conservé et l’oxygène est relâché. 

![FR_Photosynthese.jpg](/uploads/FR_Photosynthese_e7a2294177.jpg)

Le carbone conservé par les arbres entre ainsi dans leur composition à hauteur d’environ 50%. Il sert notamment à créer la matière organique – ou biomasse – essentielle à l’évolution pérenne de la structure aérienne et souterraine de l’arbre, comme son tronc, ses branches et ses racines.

Cependant, ce carbone ne reste pas indéfiniment dans les forêts. Lors du processus de la respiration végétale, une partie du carbone est en effet relâchée dans l’atmosphère sous forme de dioxyde de carbone. Ce flux est essentiel pour que l'arbre puisse métaboliser ses glucides et produire des substances vitales, telles que la cellulose et la lignine.

## Les compartiments de séquestration du carbone liés à la forêt : biomasse, sols et produits bois

Le carbone capté par les forêts est stocké dans plusieurs compartiments de stockage :
- La biomasse vivante aérienne : tronc, branches, feuilles.
- La biomasse souterraine : racines.
- La biomasse morte : bois mort laissé au sol ou bois mort sur pied.
- La litière : débris végétaux en décomposition, située à la surface du sol.
- L’horizon organo-minéral : couches de sol enrichies en matière organique en décomposition.

En zones tempérées, par exemple en France, environ [deux tiers](https://www.senat.fr/fileadmin/import/files/fileadmin/Fichiers/Images/opecst/quatre_pages/OPECST_2018_0012_note_stockage_carbone_sols.pdf) du stock de carbone contenu par les écosystèmes forestiers se trouve dans la litière et les sols, qui forment ensemble l’humus. Le carbone organique est en effet vital pour la santé du sol forestier, pour sa porosité qui permet la bonne circulation des flux gazeux et liquides, et pour sa capacité de rétention en eau, essentielle à la constitution de réservoirs hydriques et nutritifs pour la flore et la microfaune.

Au-delà des forêts elles-mêmes, le carbone demeure également stocké dans les produits bois (bois d’œuvre, bois de construction). Ces produits bois permettent également de réduire, par substitution, les émissions de dioxyde de carbone liées à la création d’autres matériaux très émissifs en gaz à effet de serre.

## Séquestration du carbone : quels types de forêts séquestrent le plus de CO2 ?

Le stockage du carbone dépend du type de forêt, du climat et de la zone géographique. Les forêts situées au sein de pays tropicaux, bénéficiant d’un climat humide et ensoleillé, [séquestrent en moyenne](https://www.visualcapitalist.com/sp/visualizing-carbon-storage-in-earths-ecosystems/) 120 tonnes de carbone par hectare. En comparaison, les forêts situées au sein de pays tempérés ne stockent en moyenne que 57 tonnes de carbone par hectare. A titre d’exemple, les forêts publiques françaises stockent en moyenne 87 tonnes de carbone par hectare, d’après un rapport de [l’Observatoire des forêts françaises](https://foret.ign.fr/IGD/fr/indicateurs/1.4).

Les forêts boréales, situées dans les régions froides, séquestrent la majorité de leur carbone dans les sols, grâce aux basses températures qui ralentissent la décomposition des matières organiques. Ainsi, ces forêts contiennent jusqu’à [84 %](https://www.visualcapitalist.com/sp/visualizing-carbon-storage-in-earths-ecosystems/) de leur carbone dans leurs sols.

## Le temps de résidence du carbone en forêt 

Les forêts et les sols forestiers représentent un stock d’environ 15,6 gigatonnes de CO2 par an à l’échelle planétaire, soit environ 25 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone liées aux activités humaines. Cependant, environ [8,1 gigatonnes](https://www.visualcapitalist.com/sp/visualizing-carbon-storage-in-earths-ecosystems/) de CO2 sont relâchées dans l’atmosphère chaque année en raison de la mortalité des arbres liée à des perturbations comme la déforestation, les incendies ou les aléas climatiques.

Les forêts peuvent agir comme des puits de carbone lorsqu'elles sont en équilibre écologique. Lorsque les arbres matures meurent, leur carbone est restitué au sol ou aux jeunes arbres. C'est le cas des forêts primaires, comme les forêts du bassin du Congo, qui séquestrent 600 millions de tonnes de dioxyde de carbone de plus qu'elles n'en émettent, ce qui équivaut à un tiers des émissions du secteur des transports des États-Unis.

Au sein d’une forêt qui bénéficie d’une gestion durable, entretenue régulièrement par placettes, la quantité de biomasse et donc le stock de carbone peuvent être également relativement stables au fil des années en se renouvelant constamment, voire en augmentant si la gestion forestière tend à accentuer la densité des peuplements, par exemple dans le cadre d’un projet de restauration d’une forêt dégradée.

## Dans quels cas les forêts sont-elles une source d'émissions de CO2 ?

Le rôle de puits de carbone des forêts peut être compromis par des perturbations humaines, notamment par la modification de l’usage des terres via, par exemple, la déforestation. La destruction des forêts libère le stock de carbone contenu dans la biomasse et le sol forestier, contribuant ainsi à l’augmentation des émissions de dioxyde de carbone à la surface du globe. Aujourd’hui, environ un cinquième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde provient de la destruction des forêts.

Les changements climatiques eux-mêmes affectent la capacité des forêts à séquestrer du carbone. Par exemple, les périodes de sécheresse réduisent la disponibilité en eau et ralentissent le processus de photosynthèse, ce qui diminue la quantité de dioxyde de carbone capturée par les arbres. En outre, la chaleur excessive et la sécheresse peuvent favoriser la mortalité des arbres, transformant ainsi certaines forêts en une source nette d’émissions de CO2.

## L’importance de protéger et de restaurer les écosystèmes forestiers

Pour maintenir la capacité des forêts à séquestrer du carbone, il est crucial de préserver les forêts existantes, de lutter contre la déforestation et de restaurer les écosystèmes dégradés. Le GIEC estime que le reboisement de 1 milliard d’hectares d’ici 2030 est essentiel pour lutter contre le changement climatique. Les forêts bien gérées, qu’il s’agisse de forêts naturelles ou restaurées, jouent un rôle de puits de carbone essentiel dans l’atténuation des effets du réchauffement climatique.
En parallèle, la réduction des émissions de CO2 d’origine anthropique de 43 % d’ici 2030 est indispensable pour limiter l'impact des changements climatiques sur la santé des forêts et, par conséquent, leur capacité à agir comme des puits de carbone.

*

Les forêts jouent un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique en séquestrant une grande partie du carbone émis par les activités humaines. Leur capacité à capturer le dioxyde de carbone dépend de nombreux facteurs, dont le type de forêt, les conditions climatiques et la gestion forestière. La protection et la gestion durable des forêts sont donc essentielles pour assurer l’augmentation de la séquestration du carbone par les forêts et maintenir leur rôle de puits de carbone. Les projets de lutte contre la déforestation et de restauration des forêts sont quant à eux des projets prioritaires pour répondre aux enjeux de l’environnement et garantir un avenir climatique stable.  Le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU) publié en 2018 estime ainsi que le [reboisement de 1 milliard d’hectares est nécessaire](https://www.reforestaction.com/magazine/restauration-ecosystemes-opportunite-investissement) d’ici 2030 pour agir à grande échelle en faveur du climat et de l’environnement. Pour aller plus loin, consultez notre article plus détaillé : [Le rôle des forêts dans le cycle du carbone.
](https://www.reforestaction.com/magazine/role-forets-cycle-carbone)
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Vous souhaitez contribuer à la [neutralité carbone globale](https://www.reforestaction.com/solutions-neutralite-carbone) tout en soutenant un projet de restauration forestière ou d’agroforesterie en France ou dans le monde ? Reforest’Action vous propose d’investir dans des projets certifiés un label national (Label Bas Carbone en France) ou des standards internationaux du carbone, alignés sur les Objectifs de Développement Durable de l'ONU. [Contactez un(e) expert(e)](https://www.reforestaction.com/contact) pour faire un bilan de vos besoins.**


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Comment les forêts séquestrent-elles du carbone ?

**Lors de la 17e édition du salon Produrable (9-10 octobre 2024, Paris), Reforest’Action et son investisseur et partenaire blisce/ ont interrogé l’opportunité d’investissement que représente la restauration des écosystèmes pour les entreprises.**

![Atelier-Produrable-2.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Atelier_Produrable_2_7c8147b50f.jpg)

## Pourquoi investir dans la restauration des écosystèmes ?

### Atteindre les objectifs climatiques

Le changement climatique et l’altération des écosystèmes naturels ont conduit à de nouvelles règlementations, comme la CSRD. Aujourd’hui, les entreprises font face à l’obligation de considérer l’intégration de ces enjeux de manière stratégique pour assurer leur pérennité, protéger leur valeur financière et leur réputation, et contribuer à la restauration des écosystèmes dégradés.

En 2015, les 196 États signataires de l’Accord de Paris se sont engagés à limiter la hausse des températures planétaires à 2°C, voire à 1,5°C d’ici 2100 pour éviter que la Terre n’atteigne des points de basculement irréversibles. Cet engagement implique, notamment, des actions concrètes pour atteindre la neutralité carbone (_Net Zero Target_) entre 2050 et 2100. Cela passe par une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des investissements dans le développement de puits de carbone et la protection des écosystèmes. Des écosystèmes sains permettent en effet l’atténuation du changement climatique, mais aussi l’adaptation des sociétés humaines à ses conséquences.

### Les forêts : une solution incontournable

A ce titre, les forêts font partie de la solution grâce à leurs nombreux services écosystémiques, au-delà du stockage de carbone. Alors qu’elles abritent 80% de la biodiversité terrestre et subviennent aux besoins de 25% de la population mondiale, leur superficie a chuté à 68 % de son niveau préindustriel estimé. Le GIEC estime qu’il est nécessaire de restaurer 1 milliard d’hectares d’ici 2050, avec un investissement de 6 000 milliards de dollars en reboisement et agroforesterie pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. 

![Services-ecosystemiques.png](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Services_ecosystemiques_de09b3442a.png)

« Reforest’Action restaure des écosystèmes forestiers et agroforestiers en créant de la valeur additionnelle à la séquestration carbone, et en s’assurant de la permanence des projets certifiés. La finance carbone n’est pas une fin en soi mais un moyen au profit de la restauration des écosystèmes », explique Arianna De Toni, Responsable du Pôle _Climate Solutions_ de Reforest’Action. La finance carbone, utilisée en complément d’efforts continus de réduction des émissions, peut accompagner la transition écologique et l’obtention des objectifs Net Zero.  

Malgré une augmentation de la demande pour les _Nature-based Solutions_, les investissements forestiers au sein du marché carbone volontaire restent limités. Les projets forestiers sont certes plus coûteux à financer que d’autres typologies de projets, tels que le développement d’énergies renouvelables ou les projets industriels, mais ils présentent des co-bénéfices bien supérieurs pour la biodiversité, la santé des sols, les ressources hydriques et les populations. 

![Header-restauration-ecosystemes-investissement.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Header_restauration_ecosystemes_investissement_e23e6360c5.jpg)

## Comment garantir la qualité des projets ?

### Des projets certifiés de haute qualité pour garantir des avantages multiples et à long terme

Aujourd’hui, de nombreuses initiatives (SBTi, VCMI, ICVCM, CRCF…) existent pour renforcer l'intégrité et l'efficacité du marché carbone volontaire, afin qu’il réponde aux plus hautes exigences de transparence, de fiabilité et d’additionnalité. Les principaux standards du carbone (VCS, Gold Standard) adaptent actuellement leurs méthodologies pour se conformer aux principes fondamentaux de l’ICVCM, renforçant ainsi la confiance des entreprises. 

La certification par ces normes internationales, comme Gold Standard et VCS, garantit l’utilisation de méthodologies approuvées pour mesurer et valider la réduction ou la séquestration des émissions. Ces projets certifiés respectent six critères de qualité :

- **L’additionnalité** : l’implémentation du projet rend la séquestration carbone possible
- **La réduction/séquestration effective** : les crédits carbone émis correspondent à des réductions d’émissions déjà réalisées
- **La mesurabilité** : le carbone stocké est quantifié selon des méthodologies approuvées par un standard international
- **L’unicité** : chaque crédit carbone est inscrit sur un registre et n’est utilisé qu’une seule fois, pour éviter tout double-comptage
- **La permanence** : le stockage de carbone est pérenne et irréversible pour au moins 30 à 40 ans
- **La validation par un tiers indépendant** : un audit externe agréé certifie la quantité de carbone réellement stockée.

En plus de ces critères d’éligibilité, Reforest’Action intègre la notion de co-bénéfices comme la biodiversité et l’impact local. « Nous nous assurons, via notre processus de pilotage de l’impact, que nos projets génèrent des bénéfices non seulement pour le climat mais aussi pour la biodiversité, le système sol-eau et les communautés locales », précise Arianna De Toni.

![Atelier-Produrable-1.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Atelier_Produrable_1_4edad18114.jpg)

### Notre processus de développement de projets : sélection, gestion des risques, approche collaborative

Avec 15 ans d'expérience et plus de 1650 projets réalisés, Reforest'Action est un acteur historique reconnu et de confiance dans les _Nature-based Solutions_, grâce à son expertise en restauration des écosystèmes et son approche collaborative avec des partenaires locaux. 

Nous couvrons l’ensemble du processus, de la qualification initiale du projet à l’émission des crédits carbone certifiés, garantissant ainsi la quantité de carbone réellement séquestrée par le projet. En tant que développeur de projets certifiés, Reforest’Action adopte une stratégie de gestion des risques finement ajustée pour faire des _Nature-based Solutions_ une solution fiable d'investissement à fort impact. 

« Les expertises complémentaires de notre équipe en matière de développement de projets certifiés et de pilotage de l’impact nous permet de proposer une capacité d’exécution sur le terrain pour concevoir, développer et gérer des projets de haute qualité. Notre expertise en finance carbone nous permet également d’offrir des mécanismes de financement renforcés à nos investisseurs », indique Arianna De Toni.

Seuls 10% des projets identifiés initialement par Reforest’Action sont retenus: cette sélection rigoureuse ainsi qu’un processus de _due diligence_ exigeant, assurent que les projets retenus soient les plus fiables. Ce processus est appuyé par la construction d’un _risk management plan_ pour toute la durée de vie du projet en collaboration étroite avec nos partenaires locaux.

![Schema-RA.png](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Schema_RA_4fa9c8681c.png)

## Quelles sont les options de financement pour les entreprises ?

### Des modèles de financements flexibles

« Pour développer des projets de restauration des écosystèmes forestiers à grande échelle, il est essentiel de pouvoir mobiliser des financements et pour cela, il est essentiel que la nature, et notamment la forêt, soient perçues comme une classe d’actifs à part entière grâce au marché carbone et, demain, grâce au marché de la biodiversité », indique Charles-Henri Prévost, _General Partner_ de blisce/. 

Reforest’Action propose des modèles de financements adaptés, qui permettent différents formats d’investissements en fonction de la stratégie de l’entreprise : 

- **Un financement direct** pour les entreprises prêtes à investir en direct avec Reforest’action dans des projets sur mesure qui répondent à leurs besoins précis en termes de co-bénéfices, qui garantissent leur approvisionnement en crédits carbone au fur et à mesure de la vie du projet, tout en contrôlant leur coût et leur qualité ;
- **Un financement indirect** (_off-taking_) pour les entreprises souhaitant réserver des crédits de haute qualité à un prix prédéfini, sans investissement immédiat, via un fond ou en direct avec Reforest’Action. Cela permet un accompagnement de leur trajectoire _Net Zero_, sans flux de trésorerie avant la délivrance des crédits. 

### blisce/reforest fund, une solution de mitigation des risques

Afin d’accompagner les différents besoins des investisseurs, et des _off-takers_, Reforest’Action et blisce/ se sont associés pour créer un véhicule d’investissement en capital naturel, blisce/reforest fund. Son objectif est de réduire les risques pour les entreprises tout en sécurisant le volume, le prix et la qualité des crédits carbone nécessaires pour atteindre leurs objectifs climatiques. « Ce véhicule permet de rassurer les investisseurs qui financent le développement de projets, tout en garantissant l’achat des crédits carbone générés. Les _off-takers_ bénéficient ainsi de crédits carbone certifiés de la plus haute qualité, issus de projets sourcés et développés par Reforest’Action », explique Charles-Henri Prévost.

Le blisce/reforest fund est structuré en plusieurs phases :

- Une phase de développement sur cinq ans d’une quinzaine de projets certifiés à compter de 2024 ;
- Une phase de génération des crédits carbone issus de ces projets sur sept ans avec un début de cession des crédits dès 2029 ;
- Une phase de revente des crédits carbone sur trois ans à compter de 2036.

« Les différents acteurs du blisce/reforest fund y trouvent ainsi des intérêts partagés », poursuit Charles-Henri Prévost. « Les investisseurs financiers financent le développement des projets et génèrent concrètement de l’impact environnemental et social en contribuant à séquestrer 10 millions de tonnes équivalent CO2, tout en obtenant un rendement financier élevé (TRI net de 14% par an). Les _off-takers_, quant à eux, ne prennent pas de risque sur le développement des projets, et sécurisent le volume et le coût des crédits carbone ; ils contrôlent donc la chaîne de valeur sans investir initialement dans les projets. »


**Le marché carbone volontaire est aujourd’hui un levier clé pour restaurer les écosystèmes à grande échelle. En orientant des fonds vers des _Nature-based Solutions_ de haute qualité, les entreprises peuvent non seulement atteindre leurs objectifs climatiques dans le cadre de l’Accord de Paris, mais aussi générer des impacts positifs pour la biodiversité, les sols, l’eau et les communautés locales. Notre mission est d’accompagner ces entreprises dans leur évolution vers des modèles durables qui perdurent.**

Vous êtes une entreprise et vous souhaitez contribuer à la [neutralité carbone globale](https://www.reforestaction.com/solutions-neutralite-carbone) tout en soutenant la restauration des écosystèmes forestiers ? Reforest’Action vous propose d’investir dans des projets certifiés par des labels ou des standards nationaux et internationaux du carbone, alignés sur les Objectifs de Développement Durable définis par l’ONU et rigoureusement sélectionnés conformément aux meilleures pratiques internationales. [Contactez l’un(e) de nos expert(e)s pour discuter de vos besoins.](https://www.reforestaction.com/contact)


Reforest’Action et son investisseur et partenaire blisce/ interrogent l’opportunité d’investissement que représente la restauration des écosystèmes pour les entreprises dans le cadre de leur stratégie climat.

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La restauration des écosystèmes, une opportunité d’investissement

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Le rôle des forêts dans le cycle du carbone

**Situé en Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté, le projet de [Saint-Léger-sous-la-Bussière](https://www.reforestaction.com/projets/3351) vise à restaurer une forêt affectée par la tempête de décembre 2019, qui a déraciné 75% de ses arbres. Le projet est enregistré au registre du Label bas-carbone, qui valorise notamment des actions forestières permettant de stocker durablement le carbone atmosphérique à travers le boisement de parcelles ou la reconstitution de forêts dégradées. Justine Campredon, chargée de projets carbone pour Reforest’Action, explique l’intérêt de la labellisation pour ce projet, ses atouts et les bénéfices socio-économiques et environnementaux attendus grâce à la restauration de la forêt au-delà de son impact climatique.**

![Banniere-Justine.jpg](/uploads/Banniere_Justine_66384303cf.jpg)
 
## Qu’est-ce que le Label bas-carbone ?
**Justine Campredon :** Le Label bas-carbone (LBC) est un cadre innovant porté par le Ministère de la Transition Écologique et destiné à labelliser des projets de réductions d’émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration de CO2 en France.

Ce label répond à un enjeu de relocalisation de la contribution carbone à une échelle territoriale. D’une part, de plus en plus d’entreprises désirent financer des projets locaux dans le cadre de leur stratégie climat, afin de contribuer à la transition écologique des territoires où elles sont implantées. D’autre part, nombreux sont les acteurs de l’Hexagone qui pourraient avoir un impact significatif sur l’atténuation du réchauffement climatique (sylviculture, agriculture…), mais qui ont besoin de financement pour assumer le coût de cette transition environnementale. 
Les projets labellisés bas-carbone permettent la rencontre de ces deux types d’acteurs en France, en associant des investissements financiers à des projets à impact sur le climat.
 
## En quoi consiste le projet de Saint-Léger-sous-la-Bussière, labellisé bas-carbone en août 2023 ?
**Justine Campredon :** Le massif de la Garde, situé en Saône-et-Loire, dans le Clusinois, était à l’origine constitué exclusivement de douglas. Il a été fortement dégradé par la tempête de décembre 2019, qui a provoqué le déracinement de 75% de ses arbres et le déséquilibre de l’écosystème dans son ensemble. Fragilisés, les douglas restés sur pied après la tempête sont tombés les uns après les autres lors de nouvelles rafales de vent. En l’absence de signes de régénération naturelle, la propriétaire a souhaité mettre en place un projet de reboisement pour restaurer sa forêt. 
 
## Comment les essences ont-elles été choisies dans le design du projet ?
Justine Campredon : Au lieu de reconstituer une monoculture de douglas, le choix a été fait de diversifier les essences plantées selon leur exigence de station : des feuillus sur les sols profonds et un mélange résineux-feuillus sur les sols plus superficiels. Au total, 12 essences ont ainsi été sélectionnées (chêne sessile, cèdre de l’Atlas, pin laricio, douglas, pin maritime, mélèze, bouleau, châtaignier, chêne pubescent, érable, tulipier de Virginie). 
 
## Comment sont calculées les réductions d’émissions permises par la mise en place d’un tel projet ?
**Justine Campredon :** Nos projets forestiers labellisés bas-carbone permettent de stocker durablement le carbone atmosphérique grâce à la plantation d’arbres, à travers le boisement de parcelles ou la reconstitution de forêts dégradées. Ces tonnes équivalent CO2 sont calculées sur 30 ans en faisant la différence entre :
- Le scénario de projet, c’est-à-dire le nombre de tonnes de CO2 qui seront stockées sur 30 ans grâce au projet sur une parcelle donnée ; 
- Le scénario de référence, c’est-à-dire le nombre de tonnes de CO2 qui auraient été stockées sur 30 ans par la même parcelle si le projet n’avait pas été mis en œuvre.

Seule la séquestration « additionnelle » de CO2 est ainsi valorisée. Par exemple, le projet de Saint-Léger-sous-la-Bussière permettra de stocker 1168 tonnes équivalent CO2  sur 30 ans. Ces tonnes sont valorisées par le Label sous forme de réductions d’émissions potentielles.
 
## Quels sont les bénéfices d’un projet labellisé bas-carbone au-delà de son impact climatique ?
**Justine Campredon :** En déployant notre vision multifonctionnelle des écosystèmes forestiers, nous faisons en sorte d’intégrer l’ensemble des enjeux environnementaux et socio-économiques des forêts à un niveau ultra local. C’est pourquoi nous avons adossé des critères supplémentaires d’éligibilité à ceux imposés par le Label bas-carbone en veillant à éviter les effets d’aubaine et les pratiques dommageables qui peuvent les accompagner. 

Autrement dit, nous ne sélectionnons que des projets de boisement et de reboisement aptes à générer une grande diversité de bénéfices environnementaux additionnels par rapport à un scénario de référence où le projet ne serait pas mis en place. Nous préconisons notamment un nombre et une diversité d’essences minimum et nous sommes particulièrement vigilants aux travaux de sol envisagés pour limiter les conséquences sur celui-ci.

Dans le cas du projet de Saint-Léger-sous-la-Bussière, le choix de 12 essences différentes en lieu et place d’une ancienne monoculture de douglas apporte une vraie plus-value pour la biodiversité et la résistance de la forêt restaurée face aux futurs aléas climatiques et biotiques. La création de bordures feuillues permet en outre d’assurer des continuités écologiques précieuses pour la faune et la flore locale. Les travaux conduits au niveau des sols en amont de la plantation ont été réalisés en potets et non en plein, ce qui permet de localiser très précisément les zones à reboiser et de minimiser l’impact des travaux sur l’état du sol et de sa microfaune. L’absence d’utilisation de produits phytosanitaires assure également de ne pas menacer les ressources en eau de l’écosystème. 

![Avant-apres-St-Leger.jpg](/uploads/Avant_apres_St_Leger_4e93d4e2eb.jpg)
 
## En quoi le Label bas-Carbone est-il une mesure incitative pour aider à la restauration des forêts ?
**Justine Campredon :** Le financement d’un projet labellisé bas-carbone est totalement volontaire, et peut s’inscrire dans les volets « Beyond value chain mitigation » des démarches SBTi et « Pilier C » de la Net Zero Initiative. Le marché carbone volontaire est une source majeure de financements, nécessaire à l’atteinte des objectifs climatiques grâce aux Solutions Fondées sur la Nature. A ce titre, l’ONU estime à environ 4 700 milliards de dollars la somme nécessaire à la restauration des forêts et à l’afforestation d’ici 2050. 

Le Label bas-carbone y contribue directement en garantissant l’efficacité du financement et la qualité environnementale des projets aux entités qui souhaitent s’engager. Du côté de Reforest’Action, grâce à la projection des impacts générés par nos projets labellisés bas-carbone et leur suivi dans le temps, nous assurons à nos contributeurs la mise en œuvre de projets aux multiples bénéfices pour la biodiversité, le système sol-eau et le bien-être humain, au-delà du seul impact climat.
 
## Quel est le rôle de Reforest’Action dans la labellisation bas-carbone en France ?
**Justine Campredon :** D’une part, nous accompagnons les propriétaires forestiers à mettre en œuvre leurs projets de boisement ou de reboisement, comme celui de Saint-Léger-sous-la-Bussière, de la façon la plus vertueuse qui soit. D’autre part, nous proposons un portefeuille de projets labellisés de qualité à des entreprises engagées dans une démarche de contribution carbone. Reforest’Action est ainsi un opérateur incontournable du carbone forestier en France : notre équipe de chargés forestiers travaille main dans la main avec notre réseau de gestionnaires et de propriétaires pour identifier des projets éligibles à la certification partout sur le territoire et répondant à la fois aux enjeux locaux et aux besoins des entreprises.

 
**Depuis la création du Label bas-carbone, Reforest’Action a accompagné la labellisation et le financement de plus d’une trentaine de projets, s’inscrivant ainsi comme un acteur majeur de la certification carbone en France. Cette solution s’inscrit parmi la diversité de typologies de projets proposées par Reforest’Action, avec des objectifs communs : rendre les forêts plus résistantes, développer leur multifonctionnalité, préserver et développer les puits de carbone et de biodiversité de demain. Mais pour voir le jour, les projets labellisés bas-carbone ont besoin de financements, notamment ceux d’entreprises soucieuses de contribuer à la restauration des forêts.  Vous êtes une entreprise et vous souhaitez soutenir à votre tour la forêt française via un projet labellisé bas-carbone comme celui de Saint-Léger-sous-la-Bussière ? [Contactez Reforest’Action](https://www.reforestaction.com/contact) pour donner vie à votre projet.**


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Saint-Léger-sous-la-Bussière : le Label bas-carbone au service de la restauration d’une forêt dégradée par les aléas climatiques

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Talan est un groupe international de conseil et d’expertises technologiques, présent sur cinq continents. Depuis plus de 20 ans, Talan ses clients dans leur transformation, en s’appuyant notamment sur les leviers technologiques. Le Groupe met l’innovation au cœur de son développement et intervient dans les domaines liés aux mutations technologiques des grands groupes.

TALAN CORPORATE

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Moët Hennessy, the wines and spirits division of LVMH, regroups twenty-five Maisons, recognized internationally for the richness of their terroirs, the quality of their products and the craftsmanship with which they are created. For many years, Moët Hennessy has been committed to its environmental and social program, Living Soils Living Together. The LVMH Group also holds renowned wine estates through “LVMH Vins d’Exceptions”. ----------------------------------------------------- Moët Hennessy, la division vins et spiritueux de LVMH, regroupe vingt-six Maisons, reconnues internationalement pour la richesse de leurs terroirs, la qualité de leurs produits et le savoir-faire artisanal dont elles sont issues. Moët Hennessy est engagé depuis de nombreuses années dans un programme environnemental et sociétal qui s’exprime au travers de son programme Living Soils Living Together. Le groupe LVMH détient également des domaines viticoles de renom au travers de "LVMH Vins d'Exceptions".

MOET HENNESSY SAS

Restaurer les écosystèmes terrestres à grande échelle en recréant les meilleures conditions pour leur permettre d’être stable dans la durée dans un contexte climatique et sociétal en pleine transformation.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

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Google Cloud est une nouvelle approche du cloud, avec des solutions d’intelligence artificielle, une infrastructure et des outils de développement, de données, de sécurité et de collaboration, conçus pour le présent et pour l’avenir. Afin d'accompagner les entreprises et institutions dans leur transformation numérique, Google Cloud offre un ensemble performant de solutions d’IA, entièrement intégré et optimisé, grâce à son infrastructure mondiale, des puces sur mesure, des modèles d'IA générative, une plateforme de développement, ainsi que des applications alimentées par l'Intelligence Artificielle. Google Cloud est le partenaire technologique de confiance d’organisations dans plus de 200 pays et régions.

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Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux d'atteindre zéro émission nette sur l'ensemble de nos opérations et de notre chaîne de valeur d'ici 2030. Nous partageons des technologies, des méthodes et des financements pour permettre aux organisations du monde entier de passer à des systèmes durables et à faible émission de carbone.

Google Cloud s'engage pour la planète

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Éveiller tous les talents de votre enfant, c'est notre projet depuis 1966! Bayard et Milan accompagnent vos enfants dans leur vie dès leur plus jeune âge. Notre équipe de déléguées est présente sur chaque continent pour répondre aux mieux aux attentes de nos fidèles lecteurs. Vous retrouverez les coordonnées de nos déléguées sur http://monde.bayard-milan.com/

BAYARD PRESSE

Bayard et Milan, sont disponibles à l’international pour que nos jeunes abonnés puissent continuer la lecture de leurs magazines préférés !

La communauté Bayard-Milan monde

Grâce à ses clients, Busquets France a planté plus de 80 000 arbres avec Reforest’Action depuis 2012\. Nos cartes de vœux fabriquées à partir de papier recyclé ou issu de forêt durablement gérées et nos objets publicitaires éco-conçus s’engagent pour la neutralité carbone. En effet, pour chaque carte ou objet publicitaire acheté, 1 arbre sera planté en France et dans le monde. Dans un monde qui change, nous avons pour ambition de vous aider à communiquer de manière positive afin de laisser un avenir plus vert à nos enfants !

BUSQUETS FRANCE

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Amundi est le premier groupe de gestion d’actifs en Europe et l’une des dix premières sociétés internationales. Plus d’1 800 milliards d’euros d’actifs sont gérés aujourd’hui par Amundi. La société travaille avec plus de 100 millions de clients particuliers, institutionnels et entités gouvernementales dans le monde. Le groupe est présent dans plus de 35 pays d’Europe, d’Asie Pacifique, du Moyen-Orient et des Amériques. Sa culture entrepreneuriale est centrée sur le client et l’esprit d’équipe. Le groupe possède une gamme complète d’expertises spécialisées dans les taux, les actions, les actifs réels et alternatifs, la gestion multi-actifs et les solutions de trésoreries sur les marchés publics et privés.

AMUNDI ASSET MANAGEMENT

Permettre à chacun d'avoir un impact positif sur le monde, un arbre à la fois : telle est la vision de Reforest'Action!

En savoir plus sur Reforest'Action

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Check & Visit est une startup de la Proptech qui s’adresse aux professionnels de l’immobilier et aux propriétaires bailleurs. Nous sommes la première plateforme d’état des lieux certifié RGS\* à la demande. Concrètement, nous organisons et réalisons des états des lieux certifiés RGS\* avec photos.

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Encart Shiseido

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"Nature is the best perfumer. All we have to do is draw inspiration from it". Issey Miyake

Considered one of the most international Japanese designers, Issey Miyake was more than a fashion designer; he was a creator, an artist and an inventor.

  
Issey Miyake’s fragrances reveal the beauty and surprises of nature.

They invite to use the imagination to see the world from a new angle: more beautiful and meaningful.

  
At Issey Miyake Parfums the essence of creation is the freedom to have ideas. It implies challenging rules, disrupting conventions through inspirational designs, and respecting nature.

  
Surprise with simplicity, astonish with the essential and trigger true emotions: a journey to the essential.

BEAUTE PRESTIGE INTERNATIONAL / SHISEIDO EMEA

Restore terrestrial ecosystems on a large scale, ensuring they remain stable and resilient over the long term, even amidst rapidly changing climatic and societal conditions.

Learn more about Reforest'Action

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Our online technology gives you easy access to better research methodologies so you can test more, learn more, and ultimately make better decisions about the ads and innovation you take to market.

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Inddigo œuvre depuis plus de 35 ans aux cotés des acteurs publics et privés dans leur transition, de la stratégie à la mise en œuvre, grâce à la diversité de ses domaines d’activités et à une approche systémique pour répondre aux enjeux complexes des territoires. Entreprise de conviction, indépendante et innovante, société à mission depuis 2021, Inddigo regroupe plus de 400 collaborateurs dans 16 implantations en France métropolitaine et dans les Caraïbes.

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Découvrez les engagements et résultats d’Inddigo dans son rapport RSE. 

Une entreprise de convictions

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Salesforce est la Customer Company. Depuis 1999, elle aide les entreprises, quels que soient leur taille et secteur d’activité, à développer une véritable culture du client. En conjuguant Data, IA, CRM et Confiance, les utilisateurs des solutions de Salesforce sont en capacité d’offrir des expériences clients optimales à chaque interaction. Son portefeuille de produits repose sur une plate-forme unique et intégrée, Salesforce Customer 360\. Cette plate-forme permet de rassembler toutes les équipes d’une entreprise autour du client et les aide à innover grâce à l’automatisation et aux outils de programmation low-code. La société propose des technologies avancées (cloud, automatisation, analytique, collaboration en temps réel) pour aider les entreprises à accélérer leur transformation numérique, améliorer l’expérience de leurs utilisateurs (clients finaux ou collaborateurs) et les accompagner vers une croissance durable. Derrière chaque réussite d’un client de Salesforce se cache les Trailblazers, une communauté mondiale, désireuse de faire profiter les entreprises et plus largement la société des dernières innovations technologiques.

Salesforce est bien plus qu’une entreprise leader dans le domaine du CRM et de l’IA : c’est une plate-forme pour le changement, guidée par ses valeurs — la confiance, le succès client, l’innovation, l’égalité et le développement durable — et reconnue pour ses actions philanthropiques, ses innovations et sa culture d’entreprise forte. https://www.salesforce.com/fr/company/news-press/press-releases/2024/06/240626/

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Calderys is a leading global provider for industries operating in high-temperature conditions. The Group specializes in thermal protection for industrial equipment with a wide range of refractory products and advanced solutions to enhance steel casting, metallurgical fluxes, and molding processes. With a presence in more than 30 countries and a strong footprint in the Americas through the brand HWI (HarbisonWalker International), Calderys’ international network of experts ensures an end-to-end offer with tailored services. Drawing on over 150 years of experience, Calderys supports its customers in their energy transition needs. The Group counts 5,800 employees and contractors and 50 plants on five continents.

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Swiss Life Asset Managers France est une Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF. La structure forte de 280 collaborateurs comptait près de 57 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2022\. Acteur multi-spécialiste de la gestion d’actifs, Swiss Life Asset Managers France capitalise sur des équipes expérimentées, un savoir-faire et des compétences reconnus afin de proposer une offre complète de solutions d’investissement en valeurs mobilières et immobilier, au service du Groupe Swiss Life et pour le compte de clients tiers.

  
Notre expertise au service de vos investissements

  
Une expertise en valeurs mobilières

  
L’équipe gère activement une large gamme de solutions d’investissement en obligations, actions, multi-actifs et en allocation d’actifs, sous forme de mandats ou de fonds ouverts. L’expertise obligataire – expertise historique de Swiss Life Asset Managers en tant que division du Groupe Swiss Life – est fondée sur une gestion approfondie des risques de crédit et de taux. Les expertises actions et allocation d’actifs reposent sur un pilotage dynamique des risques, inspirés de recherches académiques, de façon à générer des rendements ajustés au risque consistants.

  
Une expertise immobilière

  
Swiss Life Asset Managers France est également spécialisée en gestion collective en immobilier pour compte de tiers : elle collecte des capitaux auprès des investisseurs institutionnels ou épargnants individuels qu’elle investit dans des actifs immobiliers, à travers des fonds collectifs.

  
L’investisseur se repose sur le professionnalisme de Swiss Life Asset Managers France qui assume les fonctions de gestion immobilière : détermination de la stratégie d’investissement, sélection des actifs immobiliers achetés et cédés, pilotage des travaux nécessaires, sélection des locataires, recouvrement des loyers, versement des revenus locatifs, traitement fiscal de ces derniers, etc. En contrepartie, la Société de Gestion de Portefeuille est rémunérée par des commissions.

  
Swiss Life Asset Managers France présente plusieurs expertises : conception et montage de fonds immobilier, gestion des fonds, d’actifs immobilier, administration de biens. Ces expertises sont déployées sur une large palette de produits : bureaux, commerces, résidentiel, logistique, actifs de services à la personne, en France et à travers l’Europe.

  
https://fr.swisslife-am.com/

SWISS LIFE ASSET MANAGERS FRANCE

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Depuis 1984, SOCAPS travaille avec les fabricants de machines partout dans le monde pour les accompagner dans la conception, l'assemblage, l'installation et la maintenance de leurs équipements. SOCAPS rassemble une communauté de 700 techniciens à travers 45 pays. SOCAPS est le leader mondial en assistance technique dans l’industrie du conditionnement agro-alimentaire et est aussi présent sur les secteurs de la Santé et du Cosmétique, de l’Energie et de l’Aéronautique.

SOCAPS GROUP

Afin de contribuer à hauteur de notre impact environnemental, SOCAPS s’engage aux côtés de Reforest’Action pour planter des arbres et financer des projets certifiés. 

L’environnement, un enjeu chez SOCAPS

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Née en 2011, Allocab est la plateforme qui révolutionne le transport urbain des professionnels et des voyageurs d’affaires. La mission d’Allocab est de faciliter l’organisation du transport des collaborateurs ou des clients des entreprises, par VTC, taxi ou moto-taxi. Premier réseau de chauffeurs en France avec 10.000 villes, 110 gares et 60 aéroports déployés, l’assurance d’une arrivée à l’heure et d’un transport de qualité sont les promesses de la plateforme Allocab Pro. 

ALLOCAB.COM

Nous agissons quotidiennement. La lutte pour l’environnement relève de notre responsabilité à tous. Vous pouvez agir à nos côtés ! 

Allocab pour l’environnement 

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Depuis 2016, le groupe Biosanté Editions édite des revues et des programmes de formation dédiées à la santé naturelle. En s'entourant de médecins, de pharmaciens, de naturopathes et de professionnels de la santé alternative, Biosanté Editions veut aider les gens à améliorer leur santé grâce à une information de qualité accessible à tous.

BIOSANTE EDITIONS

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Centifolia® est une marque française du Laboratoire Science et Nature. Créée dès 1983, elle propose des soins cosmétiques certifiés biologiques. Elle est fondatrice du concept de la cosméto-botanique , développé grâce à l’observation scientifique des plantes. L’expertise du Centre de Recherche Centifolia® se concentre sur les actifs vitaux des végétaux et étudie leur transposition aux besoins de la peau. Le bien-être et le respect des individus est au cœur de ses préoccupations, comme le respect de la nature et de l’environnement.

CENTIFOLIA

Conscients de notre responsabilité quant à la réduction des déchets, nous construisons une stratégie durable de nos emballages.

Vers un emballage responsable

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Amikinos est une petite entreprise familiale française ayant pour but de proposer les croquettes les plus saines possibles pour les chiens et chats. Nous partons du principe que pour qu'une croquette soit la plus saine possible, elle doit être naturelle et se rapprocher le plus possible de ce que les chiens et les chats mangent à l’état sauvage. Autrement dit, une croquette riche en viande, sans céréales, et avec le moins de glucides possible.

AMIKINOS

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### Contribuer aux objectifs de la France

La Label bas-carbone vous permet de contribuer localement à la neutralité carbone globale grâce à des projets qui s'inscrivent dans les démarches _SBTI_ et _Net Zero Initiative_ tout en participant  officiellement aux réductions de Gaz à effet de serre de la France.

### Reforest'Action, pionnier dans le développement de projets Label bas-carbone

Reforest'Action développe ses propres projets labellisés bas-carbone grâce à son vaste réseau de porteurs de projets en France et via deux typologie de projets : boisement et reboisement. 

### Spécificités des projets développés par Reforest'Action

- Une attention particulière portée à la **diversification des essences d'arbres** : 3 minimum et en moyenne 7 par projet, de préférence mélangées, pour favoriser le renforcement de la biodiversité et la résistance aux aléas et donc la stabilité de l'écosystème.
- Une **interdiction du travail du sol en plein** ce qui limite le relargage de carbone dans l'atmosphère et les perturbations sur la faune du sol. 
- Une attention particulière portée au **maintien ou à l'installation de bordures feuillues** en limite de parcelle pour assurer les continuités écologiques. 
- Une interdiction de la plantation d'essences à caractère envahissant/invasif.
- Des **suivis distants et terrains** ont lieu jusqu’à l’audit de vérification à 5 ans.
 

pour soutenir la forêt française avec des projets labellisés par le Ministère de la Transition Écologique et à forte valeur ajoutée sur la biodiversité.

Financement de projets en France (Label-Bas Carbone)

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### Trajectoire climat : un enjeu stratégique pour les entreprises  

Une trajectoire climat ambitieuse permet de gérer les risques (réglementaires, financiers et réputationnels), de créer de la valeur (différenciation, innovation) et de préparer l’entreprise à la transition inévitable vers une économie décarbonée.

### Anticiper et saisir les opportunités 

Investir dans des projets de reforestation ou d’agroforesterie générateurs de crédits carbone de qualité sur le long terme, permet de : 

### Des projets de haute qualité, à l’impact fort et aux risques limités

Nous allions l’expertise des grands projets à une maîtrise interne approfondie de la restauration des écosystèmes et du développement d'actifs carbone, pour livrer des projets de la plus haute qualité générant des bénéfices optimaux pour la biodiversité et les communautés.

## Projets certifiés par les meilleurs standards internationaux


### 8 projets en cours sur 3 continents : 25 000 hectares à restaurer

### Ce que nous faisons

- **Conception de projets et production de crédits carbone** : Nous développons des projets de production de crédits carbone, de l'évaluation et la conception initiales jusqu'au développement, en passant par l'enregistrement et la commercialisation, générant ainsi une valeur significative et durable pour les organisations et les communautés.

- **Structuration et financement de projets** : Nous structurons et concevons les aspects juridiques, commerciaux et financiers des projets en collaboration avec les partenaires locaux et financeurs, en optimisant la gestion des risques et les opportunités, tout en développant des structures financières innovantes adaptées à chaque projet.

- **Exécution de Projet** : Nous appliquons les meilleures pratiques pour garantir des résultats optimaux : due diligence approfondie, gestion des risques, transparence, et Utilisation d'outils et processus avancés pour optimiser le suivi, la prise de décision et les résultats des projets.


### Le pilotage de l'impact 

Le **suivi de l'impact** du projet prend en compte le climat, la biodiversité, et les communautés et combine expertise en gestion de projet, expertise terrain & technologie.
- **Monitoring Terrain**: Visite régulière des équipes projets sur le terrain pour contrôler et mesurer l’avancement opérationnel
- **Remote Sensing**: Contrôle en temps réel de l’avancée et de la performance des projets grâce à des données satellitaires et LIDAR et des indicateurs de couverts forestiers, de biomasse, de carbone et de biodiversité.

### Reforest’Action : 15 ans d’expérience dans les NBS

### Découvrez tous nos articles sur les projets carbone

Investir dans des projets NbS d’envergure développés par Reforest’Action pour sécuriser votre stratégie carbone en alliant performance économique et impact positif.

Financement de projets carbone certifiés (VCS ou Gold Standard)

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### Atteindre vos objectifs climatiques 

Reforest'Action vous propose des solutions qui s'inscrivent dans les démarches SBTI ou Net Zéro Initiative et qui mettent l’accent sur la préservation de la biodiversité et le soutien des communautés locales.


### Labels et Certifications

Tous nos projets sont certifiés par des labels ou standards internationaux et nationaux reconnus, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU et rigoureusement sélectionnés conformément aux meilleures pratiques internationales : VCS (Verified Carbon Standard), CCB (Climate, Communities and Biodiversity Standard), SDVista (Sustainable Development Verified Impact Standard), LBC (Label Bas Carbone).

### Reforest'Action, une expertise éprouvée depuis 2010

## Position Reforest'Action

### La compensation carbone au service de la forêt

Nous considérons la mécanique de la compensation carbone comme une solution de financements de projets forestiers imparfaite mais pourtant essentielle. 

Rappelons prioritairement que **cette mécanique n’est utile que si (et seulement si) elle est utilisée en complément d’efforts continus et significatifs de réduction de l’empreinte, dans une trajectoire définie.**

**Le marché carbone volontaire est une source majeure de financements nécessaires à l’atteinte des objectifs climatique** grâce aux solutions fondées sur la nature qui pourraient permettre de contribuer à 1/3 de l’effort pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et les besoins sont considérables ! L’ONU estime à environ 4 700 milliards de dollars la somme nécessaire à la restauration des forêts et l’afforestation d’ici 2050. 

**Si l’objectif carbone est un pré-requis, il ne doit pas être une finalité**. Nous considérons qu'il est essentiel de considérer les projets dits de compensation au-delà de l’impact carbone et d’y associer la promotion et la préservation de la biodiversité comme socle de résilience des écosystèmes face au changement climatique, ainsi que les indispensables co-bénéfices pour les populations locales qui contribuent grandement à la stabilité de l'écosystème dans la durée.

**Enfin, notons que le terme de compensation présente une sémantique trompeuse qui peut poser problème en incitant à une utilisation abusive**. Le terme « compensation » laisse penser à une annulation de l’impact négatif des émissions de CO2 couplée à une impression d’immédiateté de cette annulation. Ce qui est faux. Beaucoup d’entreprises en ont abusé et se sont soustraites aux efforts de réduction en se satisfaisant de co-financer des projets « ailleurs » ce qui a considérablement nuit à la réputation de cette mécanique.
C’est pourquoi nous recommandons, comme d’autres acteurs, de passer d’une logique de « compensation » à une logique de « contribution » qui est plus juste.