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Nichée au milieu de terres agricoles et massifs forestiers, une parcelle de la commune de Merlevenez dans le Mobihan a accueilli 8220 nouveaux arbres au cours de l’hiver 2020-2021. 

12/04/2021 - Hélène de Reforest'Action


Catégorie: 

France - Morbihan - Bretagne - reboisement - armillaire

Nichée au milieu de terres agricoles et massifs forestiers, une parcelle de la commune de Merlevenez dans le Mobihan a accueilli 8220 nouveaux arbres au cours de l’hiver 2020-2021. 

La commune de Merlevenez, qui compte un peu plus de 3000 habitants, est située sur le littoral breton. Elle abrite plusieurs églises, dont Notre-Dame-de Joie, construite entre le 12ème et le 15ème siècle et qui fait partie des plus beaux monuments de l’art roman en Bretagne. On y trouve également des fontaines, des moulins, des manoirs… Ainsi que des espaces naturels et sauvages à préserver.

Morbihan : une biodiversité multiple et précieuse

Le département, tient son nom du breton « mor bihan », qui signifie littéralement « petite mer ». Bien que sa taille soit modeste, le Morbihan abrite une grande variété d’écosystèmes aquatiques : marais, îles, vasières, salines et mares. C’est aussi l’une de zones de France les plus plébiscitées par les oiseaux migrateurs. Pour cause, le département en accueille entre 60 000 et 13 0000 au cours de l’hiver ! 

Côté forêt, la Bretagne est l’une des régions les moins boisées de France. Mais parmi les quatre départements bretons, le Morbihan est le plus vert. Le couvert forestier y est dominé par le chêne pédonculé, le pin maritime et le pin sylvestre, qui représentent plus de 50% de la surface boisée.

Les ravages de l’armillaire

Sur la parcelle concernée, l’armillaire (ou pourridié) avait causé le dépérissement de la majorité des spécimens du peuplement. Ce champignon de couleur ocre pousse en touffes près des racines des arbres et cause, à terme, leur dépérissement. Malheureusement, à ce jour, aucune méthode ne s’est avérée efficace pour lutter contre la propagation de cette maladie.

À Merlevenez, les trois quarts des pins maritimes avaient été touchés par l’armillaire. Un reboisement était nécessaire pour la survie du peuplement. Dans le cadre du projet, les spécimens touchés ont été coupés. Puis, des essences mélangées ont été plantées sur la parcelle : pin maritime, sequoia, pin sylvestre, cèdre, pin taeda sont ainsi venus enrichir le massif. Cette nouvelle diversité augmentera la résistance du peuplement à d’éventuels aléas et attaques biologiques. Dans quelques temps, la forêt qui émergera sur la parcelle sera plus dynamique que la précédente. Elle accueillera une biodiversité riche, participera à l’entretien des sols et à la lutte contre le réchauffement climatique. Une opération réalisée grâce au soutien de nos Reforest’Acteurs et du Crédit Agricole Assurances.

 

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