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Le 28 novembre dernier a commencé un chantier de plantation de 10.000 arbres qui se déroulera sur 3 ans sur la commune de Verrières-le-Buisson (91) en partenariat avec Reforest'Action.

09/12/2016 - Nicolas de Reforest'Action


Catégorie: 

Verrières Le Buisson - reboisement - haies - reforestation

Le 28 novembre dernier a commencé un chantier de plantation de 10.000 arbres qui se déroulera sur 3 ans sur la commune de Verrières-le-Buisson (91) en partenariat avec Reforest'Action.

Bordant l’avenue Georges Pompidou, cette plantation est située  sur une  Trame Verte et Bleue (TVB) et relie le Bois et la vallée de la Bièvre. La TVB est un réseau de corridors écologiques entre des réservoirs de biodiversité. Elle se déploie sur tout le territoire et permet aux espèces végétales et à la faune de se déplacer et de se reproduire. En partenariat avec l'association francilienne Haie-Magique qui plante depuis 3 ans des haies bocagères en ville pour renforcer la biodiversité urbaine, ainsi qu'avec la mairie de Verrières-le-buisson, la plantation a commencé fin novembre avec 725 jeunes arbres et arbustes. Ces premiers végétaux ont été mis en terre par des bénévoles et deux classes du lycée horticole Saint-Nicolas d’Igny.

Pourquoi planter des haies ?

Contrairement aux haies en ville qui sont souvent monospécifiques (une seule essence), la haie plantée ici est ce qu'on appelle une "haie mélangée" qui accueille de multiples espèces végétales (plus d’une vingtaine d’espèces différentes, de l’érable champêtre au noisetier, en passant par les viornes et l’aubépine). Le rideau végétal qui sera ici créé se veut dense et diversifié, avec des arbres, des arbustes, des plantes basses et une strate herbacée. Il constituera ainsi un petit écosystème très résistant au « stress » : fortes variations de température, sécheresse, pollution… et fournit un abri appréciable aux insectes, oiseaux et petits mammifères. Le système racinaire de la haie participe à la "désimperméabilisation" du sol et au cycle de l’eau, fort utile quand les précipitations deviennent diluviennes. Le rideau végétal dense et étagé de la haie filtre la pollution des voitures, capte le co2 en grandes quantités, rafraîchit l’atmosphère en été.

Vers une nature moins artificialisée en ville

Souvent la nature en ville est perçue comme un simple élément du décor urbain. Elle n’a a priori pas réellement d’utilité hormis son aspect esthétique. Les pelouses tondues ras, les arbres taillés mécaniquement, les haies de thuyas ou de laurier auxquels nous autres citadins sommes habitués ne procurent pas de réel refuge pour la biodiversité ; insectes, oiseaux et papillons trouvent difficilement à s’y nourrir et sont perturbés par les opérations d’entretien. L’entretien des espaces verts urbains est coûteux, bruyant et consommateur d’énergie fossile. Les végétaux installés en ville, soumis à une taille mécanique, deviennent fragiles ; ils doivent être fréquemment remplacés. Cependant, les mentalités évoluent progressivement. La loi interdit à compter de 2017 l’utilisation de produits chimiques pour l’entretien des espaces verts. Par ailleurs les collectivités locales disposent de moins d’argent. Tout cela suppose de changer les pratiques et d’envisager différemment la nature en ville. Les espaces verts urbains doivent être adaptés à ces contraintes, exiger moins d’entretien et se montrer plus résistants. Si vous êtes une entreprise et que vous voulez financer ce projet pour les années suivantes, n'hésitez pas à nous contacter par mail

 

1 Comment
J'adore ce que vous faites,