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En avril 2020, un nouveau peuplement de plus de 3 000 arbres d’essences variées a pu être installé notamment grâce au soutien de nos Reforest’Acteurs afin de remédier aux dégâts causés par une tempête. C'est aussi l'occasion de mettre en place un nouveau mode de gestion de cette forêt, la futaie claire.

07/08/2020 - Marine de Reforest'Action


Catégorie: 

Forêt - biodiversité - monoculture - tempête - diversité des essences

En avril 2020, un nouveau peuplement de plus de 3 000 arbres d’essences variées a pu être installé notamment grâce au soutien de nos Reforest’Acteurs afin de remédier aux dégâts causés par une tempête. C'est aussi l'occasion de mettre en place un nouveau mode de gestion de cette forêt, la futaie claire.

Les deux parcelles de ce projet étaient initialement constituées d’un peuplement très dense et monospécifique d'épicéas communs. Fortement dégradé par une tempête, le peuplement a été coupé, puis les parcelles laissées à l’abandon. 

Situées dans une réserve naturelle sous contrat Natura 2000 et déclarées Zone Naturelle d'Intérêt Floristique et Faunistique, ces parcelles sont désormais gérées durablement par le nouveau propriétaire, soucieux de la bonne dynamique de sa forêt. 

Malgré la mise en oeuvre de mesures particulières en raison du COVID-19 (distanciation social, 1 véhicule par ouvrir, attribution des fournitures à chaque ouvrier…), les plantations ont pu être réalisées en intégralité au printemps.

Afin de développer un accueil optimal de la biodiversité, les plantations ont été réalisées avec une densité deux fois inférieure à celle d’autrefois et un mélange de feuillus et résineux endémiques : des érables sycomores et des épicéas. 

Les sols dégradés par la monoculture à forte densité seront restaurés grâce à la réouverture du milieu, et à l’installation d’un peuplement plus clair.

Les arbres ont également été disposés en « futaie claire », c’est à dire de manière espacée, laissant ainsi la place et la lumière à d’autres essences pour coloniser la parcelle, selon une dynamique naturelle.

  

A terme, un nouvel écosystème forestier verra le jour. Il sera plus stable face au vent et aux maladies, plus résiliant et plus vigoureux, limitant les risques pour les randonneurs empruntant l’itinéraire de randonnées balisé rejoignant le GR9. 

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