26 049 380Trees planted

Nicolas Blain, directeur des relations institutionnelles et médias chez Reforest’Action, vous parle de son quotidien au sein de la Green Team !

05/10/2020 - Loïsa de Reforest'Action


Catégorie: 

Forêt - boisement - France

Nicolas Blain, directeur des relations institutionnelles et médias chez Reforest’Action, vous parle de son quotidien au sein de la Green Team ! 

Son métier au quotidien ? 

« Cela fait sept ans que j’occupe différentes fonctions et contribue à l’essor de Reforest’Action. Je suis aujourd’hui directeur des relations institutionnelles. Les arbres peuplent la Terre depuis des centaines de millions d’années. Depuis quelques années, les institutions publiques et les entreprises s’intéressent de plus en plus aux forêts, notamment pour leur rôle d’alliées face au changement climatique. L’enjeu est de dialoguer et de collaborer avec des institutions françaises, européennes et internationales afin de renforcer, au nom de Reforest’Action, la protection et la restauration des forêts à grande échelle, au service de la biodiversité et des générations futures. L’objectif est aussi de promouvoir une vision multifonctionnelle de la forêt : on ne peut pas la réduire à sa fonction de puits de carbone, car il s'agit en réalité d'un écosystème fournissant une multitude de services essentiels à l’ensemble du vivant et au bien-être humain. »

Sa raison d’être chez Reforest’Action ?

« Dans l’un de ses plus beaux poèmes, Victor Hugo compare l’existence, lisse et linéaire, à la vie, épanouissante parce que réellement choisie. Tous les matins en me levant, j’ai le sentiment de vivre pleinement plutôt que d’exister. Mon travail y participe. Parce qu’en contribuant à protéger et à restaurer les forêts du monde aux côtés de personnes humainement fantastiques et face à un avenir si incertain sur le plan environnemental, j’ai le sentiment d’agir collectivement au cœur d’enjeux essentiels pour l’avenir des générations futures. Et bien que notre action reste encore modeste face à l’étendue de ces enjeux gigantesques, elle me donne quotidiennement l’espoir et l’envie d’avancer.

L’équipe de Reforest’Action et les personnes que je rencontre dans le cadre de mon travail nourrissent cette dynamique. J’aime beaucoup l'idée que chez Reforest’Action nous sommes en chemin, que nous créons et inventons de nouvelles solutions, humblement, en écoutant, observant et dialoguant avec les différentes parties prenantes liées aux forêts. Imparfaite, notre démarche se veut avant tout constructive. On essaie ainsi de progresser et de s’améliorer au fil du temps. Cet esprit de dialogue constructif commence au sein même de notre équipe qui rassemble des visions différentes - et heureusement - des enjeux forestiers et stratégiques de notre action. Comme dans une démocratie républicaine, notre altérité interne est une grande richesse. »

Quels sont les messages qu'il essaye de faire passer à travers la promotion de ReforestAction ?

« Il y a tout d’abord les messages liés aux forêts, à la nécessité de les protéger et de les restaurer, et qui s’appuient sur des données scientifiques. Ces messages visent à accélérer et étendre notre action, notamment en faveur des forêts diversifiées. Et puis, quand la situation s’y prête, j’essaie aussi de partager notre rapport émotionnel avec les forêts, de faire comprendre à tous qu’il ne sert à rien d’agir pour les forêts si l’être humain ne réduit pas son appétit consumériste qui délabre les écosystèmes et l’éloigne du vivant. »

Son arbre préféré ? 

« Je dirais que c’est un arbre anonyme. Celui qui, près de chez moi ou à l’autre bout monde, a été planté ou protégé, de près ou de loin, par un homme, une femme ou un enfant, avec la conviction d’agir pour l’humanité, les générations futures et le vivant. Ça peut donc être n’importe quel arbre que je croise. Ah et sinon, il y a tout de même un arbre que j’ai découvert en Afrique et que j’aime beaucoup parce qu’il porte un nom charmant. On l’appelle le fromager. »

0 Comment